Aller au contenu principal

Provimi teste ses futurs aliments porcs à la SAS Matessart en Vendée

En partenariat avec la coopérative Cavac et le groupement Porcineo, la firme service Provimi a signé un contrat de partenariat avec l'élevage porcin vendéen SAS Matessart afin de pouvoir tester ses futurs aliments de lactation en conditions réelles.

En complément de la rénovation des bâtiments d’élevage de la SAS Matessart, l’entreprise de nutrition animale Provimi a investi dans trois cellules de stockage des aliments et un système de distribution de précision connecté qui lui permet de comparer simultanément trois aliments en maternité.

lire aussi : Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Les truies et les porcelets sont pesés à l’entrée ou à la naissance et à la sortie de maternité. Des mesures d'épaisseur de lard dorsal et de muscle dorsal sont également réalisées à l’entrée et sortie de maternité, et à 35 jours après l’IA. « En plus des investissements matériels, nous consacrons huit journées équivalent ingénieur par mois pour ces expérimentations », détaille David Dupressoir, directeur Provimi France. "Nos essais portent sur tout ce qui peut améliorer la nutrition des animaux", ajoute François Laporte, chef produit porcs Provimi. "Nous étudions des aspects de nutrition pure (ratios d’acides aminés, niveaux de matière azotée…). Nous travaillons également sur la digestibilité de des nutriments via l’apport d’additifs (enzymes) ou des traitements thermiques par exemple. La sécurité digestive et l’immunité sont aussi des axes de recherche importants, notamment via la stabilisation du microbiote intestinal. Nous abordons enfin la décarbonation des aliments pour maintenir le potentiel de production de formules qui évoluent".

Trois niveaux de tests

Provimi est une entreprise internationale qui dispose de trois niveaux de recherche. Les innovations sont d’abord testées dans deux centres expérimentaux, aux Pays Bas et aux États-Unis. Elles sont ensuite adaptées et à nouveau testées avec le même protocole scientifique dans des fermes de terrain (Danemark, Belgique et Espagne pour l’Europe). Les solutions alimentaires sont ensuite validées en conditions réelles dans des élevages partenaires comme la SAS Matessart pour confirmer leur efficacité sur le terrain.

Les plus lus

« Nous avons investi dans un outil performant, hyperconnecté et attractif pour nos salariés en élevage de porcs »

À la SARL Keranfors, la construction d'une maternité liberté marque une étape clé du programme d'investissement défini sur 15…

<em class="placeholder">Jérôme rondel (à gauche), avec Antonio Beaudet, Eau Sure &quot;Mes cuves d stockage permettent désormais un prélèvement régulier de l’eau, ce qui limite la baisse du ...</em>
« En Côtes d'Armor, mes deux cuves stockent un jour de consommation d’eau de mon élevage porc  »

L’installation de deux cuves de stockage d’eau d'une capacité totale de 15 mètres cubes a permis à Jérôme Rondel, éleveur en…

<em class="placeholder">Frédéric Lecherf, le chef d’élevage (à droite), avec Inès Pavageau (apprentie MFR Les Herbiers) et Angélique Lecherf. « La bonne entente dans une équipe découle ...</em>
Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Le travail réalisé par l’équipe de salarié de la SAS Matessart avec les partenaires de la structure a permis d’atteindre des…

<em class="placeholder">Un allégement des procéduresadministratives lorsdes projets devrait êtrepermis par la loi Duplomb.</em>
Loi Duplomb : un premier pas positif pour les élevages de porcs et de volailles

Après l’adoption de la loi Duplomb début juillet par le Sénat puis par l’Assemblée nationale, il faut encore attendre les…

<em class="placeholder">En huit ans, le poids moyen des porcelets nouveaux nés du groupe de travail de la chambre d&#039;agriculture de Bretagne s&#039;est maintenu à plus de 1,3 kg.</em>
« Depuis huit ans, nous avons maintenu le poids des porcelets à la naissance malgré l'augmentation de la prolificité »

Malgré la forte augmentation de la prolificité de leurs truies en huit ans, les éleveurs d’un groupe de travail de la chambre…

<em class="placeholder">Nicolas Rouault, Ifip-Institut du porc</em>
Les abattoirs affectés par les catastrophes météorologiques

Les catastrophes climatiques n’affectent pas seulement les cultures et les élevages, mais également l’agroalimentaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)