Aller au contenu principal

Le Spotmix fabrique et distribue les aliments maïs dans tout l’élevage

À l’EARL Élevage des Gaudries aux Verchers sur Layon, Maine-et-Loire, le Spotmix de Schauer fabrique tous les aliments de l’élevage contenant du maïs humide et les envoie soit dans les nourrisseurs de l’engraissement, soit dans les chariots des maternités, gestantes et post-sevrages.

À la tête d’un élevage de 120 truies naisseur-engraisseur et de 120 hectares de cultures, Alexandre Leroy et Alexandre Babin se sont installés récemment en regroupant leurs outils de production, dans le but de produire des porcs en totale autonomie. Toujours associés dans l’EARL Élevage des Gaudries à Gilles Defois, le cédant, ils ont investi récemment dans une fabrique d’aliment qui est la pierre angulaire de ce projet. "Nous avons choisi un système qui permet à la fois de valoriser le maïs humide et les céréales sèches à tous les stades physiologiques des animaux, sans avoir à remplacer les systèmes d’alimentation à sec présents dans l’élevage", explique Gilles Defois. Le choix des éleveurs s’est porté sur le Spotmix de l’entreprise autrichienne Schauer, commercialisé dans la région Pays de la Loire par l’entreprise Dif’Matel. "Cet équipement associe à la fois une fabrique d’aliment complète et un système de distribution à sec multiphase permettant une alimentation de précision", précise Loïc Forestier, le directeur de Dif’Matel. Le maïs humide est stocké entier sous forme inertée dans deux silos toiles Samle (voir Réussir Porc, novembre 2015, page 34). Il est broyé en sortie de silo en fonction des besoins du jour déterminé par le logiciel qui pilote le Spotmix, pour être ensuite entreposé dans une trémie dans l’attente d’être utilisé. Les autres matières premières sont prébroyées et stockées dans des boisseaux. Le Spotmix prépare des mélanges de 25 kg dans une petite cuve sur pesons. "L’incorporation des matières premières et des minéraux se fait très précisément, grâce à des variateurs de fréquence qui gèrent à dix grammes près le débit des spires et de la vis à auget qui amène le maïs humide", explique Loïc Forestier.

Transfert pneumatique vers des nourrisseurs et des chariots

L’aliment est ensuite transféré dans une cuve de distribution. Il est expédié vers l’élevage par deux transferts pneumatiques, un pour l’engraissement et un pour le bloc naissage. En engraissement, l’aliment est orienté vers chaque nourrisseur par des distributeurs rotatifs, une exclusivité Schauer qui remplace les classiques vannes d’aiguillage. "Avec le logiciel fourni par Schauer, nous pouvons programmer la quantité d’aliment distribué chaque jour dans chaque nourrisseur, exactement comme avec une machine à soupe", explique Gilles Defois. Dans le bloc naissage, les aliments sont stockés dans des chariots pour une distribution manuelle. "À terme, nous prévoyons une automatisation de la distribution, qui pourra se faire facilement avec ce procédé", indiquent les éleveurs.

Le temps de fabrication d’un mélange de 25 kg est de deux minutes. Il est légèrement plus élevé pour la distribution. Ces deux fonctions se déroulant simultanément, il est possible de distribuer jusqu’à 800 kg d’aliment à l’heure", indique Loïc Forestier, qui considère que ce procédé ne peut pas concurrencer les machines à soupe pour des engraissements de taille importante. "Nous le destinons à des élevages jusqu’à 250 truies naisseur-engraiseur, qui veulent mettre en place une alimentation de précision à l’échelle de la truie ou de la case en post-sevrage et en engraissement", conclut-il.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Isabelle et Mickaël Belloeil :« Nous mettons six minutes pour bloquer ou débloquer les 23 truies. » </em>
« Dans notre maternité de truies en liberté, la clé est de maintenir les deux ambiances de température"

Pour Isabelle et Mickaël Belloeil, la clé pour éviter les écrasements est de bien gérer les deux ambiances de température de…

<em class="placeholder">Un bon alignement entre l&#039;horloge biologique des porcs charcutiers et les prises alimentaires améliorent les performances.</em>
Deux repas quotidiens espacés de huit heures favorisent les performances des porcs en engraissement

Une étude réalisée par la firme service ADM démontre que le nombre de repas et leur fréquence quotidienne doivent être…

<em class="placeholder">Estelle et Mathis Talec : « La nouvelle maternité permet de s’adapter à l’évolution de la prolificité des truies et de soutenir les performances de porcelets ...</em>
« Nos choix d’investissements de notre élevage de porcs sont raisonnés sur l’efficacité »

Avec une grande salle neuve de 72 truies en maternité liberté, Mathis et Estelle Talec poursuivent leur objectif d’…

<em class="placeholder">Les deux salles maternité de 24 places disposent de cases maternité liberté balance (grand modèle 2,80 x 2,80 m) équipées de capots de nids et de plaques eau chaude ...</em>
"Je bonifie la valeur de mon élevage de porc avec un nouveau bloc maternité"

À Lantic dans les Côtes d’Armor, Ludovic Forestier vient d’investir dans un nouveau bloc maternité. En plus de la prise…

<em class="placeholder">Les manquements aux règles sanitaires concernent parfois les mouvements dans l’élevage, avec notamment  le passage d’un bâtiment à l’autre sans changement de ...</em>
« Beaucoup d’efforts restent à faire sur l’observance des mesures de biosécurité en élevage de porcs »

Les audits réalisés depuis 2020 en élevage montrent un niveau de biosécurité général insuffisant. Des mesures simples à mettre…

<em class="placeholder">vestiaire douche local technique</em>
Reconnaissance et considération, les piliers pour fidéliser les salariés en élevage de porcs
Vos salariés sont indispensables au fonctionnement de l’exploitation, et vous êtes content de leur travail. L’exprimer, par des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)