Arrivé en tant que salarié collaborateur en 2013 puis installé depuis 2019 sur l’exploitation située à Lantic dans les Côtes d’Armor, Ludovic Le Forestier avait pour ambition de remettre de la valeur dans un élevage aux bâtiments vieillissants.
C’est chose faite avec un nouveau bloc truies maternité-verraterie liberté, respectivement de 48 et 60 places pour un cheptel de 220 truies. « Globalement l’ensemble de l’outil fonctionnait correctement sauf la partie la plus importante, le naissage, que je subissais », justifie l’éleveur de 39 ans. Et de poursuivre : « Au lieu de réinjecter du neuf dans du vieux, j’ai préféré construire un bâtiment répondant aux exigences techniques et sociétales actuelles et futures ». Ses deux nouvelles salles de maternité de 24 places sont aussi un vecteur d’attraction du salariat avec une élévation du confort de travail.
« Mon ancienne maternité, de par sa vétusté, n’était pas suffisamment fonctionnelle rendant l’embauche difficile. Depuis ce projet, une salariée, Emmanuelle Riou, a signé un contrat à plein temps », se félicite l’associé unique. Ainsi, avec le choix de couloirs avant et arrière pour faciliter la manutention, de cases maternité libertés balances pour limiter le stress de la surveillance des mises bas, d’un cooling en entrée d’air pour une meilleure gestion de l’ambiance en période estivale, et d’une hauteur de plafond surélevée (2,80 mètres) permettant à la fois un plus grand volume et un surplus de luminosité naturelle (facilite la pose de fenêtres d’un mètre de hauteur sur deux mètres de large), le jeune chef d’entreprise joue clairement la carte du bien-être tant pour le personnel que pour le cheptel reproducteur.
Ludovic Le Forestier a aussi envisagé l’avenir avec un bâtiment qui laisse la place à des perspectives d’évolution du cheptel. Néanmoins, à court et moyen termes, l’éleveur espère améliorer ses performances au sevrage grâce à l’optimisation des nouvelles conditions de travail.
Fiche élevage
EARL Le Forestier HL à Lantic, Côtes d’Armor
220 truies naisseur engraisseur total
Conduite en 7 bandes
Sevrage à 28 jours
2 UTH dont une salariée (Emmanuelle Riou) et un apprenti (Jonas Teffo)
Charte qualité Label rouge
Génétique truie CG36 (Choice Genetics)
FAF (maïs, blé, orge) avec 50 % de complémentaires
117 hectares de SAU.
Partenaires
Maçonnerie GF Bati
Élévation Pigeon Préfa
Charpente CRC
Caillebotis Celtys
Cases/Tubulaire Calipro
Alimentation-/Électricité/Chauffage Teknic Élevage
« Solar 225, la lampe qui ne chauffe pas »
Luc Poupon, technico-commercial Verelec
« Fabriquées à Grenoble, les lampes Solar Impact bénéficient d’un brevet qui est la métallisation du verre. Ce procédé permet de produire des infrarouges longs contrairement à une ampoule classique qui, elle, va créer des infrarouges courts. Plus simplement, là où cette dernière va chauffer l’air et donc l’ambiance, notre produit va au contraire rayonner en localisé en ne chauffant que les molécules d’eau et donc que la peau.
C’est le principe des couveuses pour enfants. Pour preuve, malgré un verre à 230 °C, je peux prendre la grille de protection de la lampe à pleines mains sans risquer de me brûler car cette dernière, exclusivement composée de métal, est dépourvue d’eau. L’éclairage est uniquement assuré par une LED afin d’attirer le porcelet. Ce système de chauffe fonctionne en tout ou rien. Il est idéal pour maintenir une double ambiance en apportant une chaleur douce au porcelet. Par rapport à une lampe infrarouge de 75 watts, nos essais ont constaté une économie de plus de 50 % d’énergie avec une inertie trente fois supérieure. Le retour moyen sur investissement pour un tarif public de 89 € HT/unité est inférieur à un an et demi. Le produit certifié IP55 est étanche à l’eau ».