Aller au contenu principal

Axiom : dans le Top 5 mondial de la génétique porcine

Le Groupe Axiom fait désormais partie du Top 5 des entreprises de génétique porcine au Monde. Les résultats de 2024 sont bons et le projet Axiom 2030 doit poursuivre le développement actuel.

<em class="placeholder">Axiom AG Tours le 16 mai 2025</em>
Arnaud Degoulet et Guillaume Naveau, respectivement président et directeur général d'Axiom, lors de la présentation des résultats 2024 et des projets.
© V.Gross

« Nous avons à cœur de proposer une génétique rentable pour tout le monde : rentable pour l’entreprise Axiom, rentable pour les coopératives et, surtout, rentable pour les utilisateurs et producteurs », affirmait, en mai dernier, Arnaud Degoulet, président d’Axiom, en assemblée générale du groupe. 

Lire aussi : Axiom se lance dans l’arrêt de la caudectomie des porcelets

Celui qui est toujours éleveur de porcs en Sarthe ajoutait : « Nous avons aujourd’hui un vrai levier d’excellence et d’efficacité pour répondre aux attentes des plus gros leaders de l’industrie mondiale. » Une manière de résumer l’orientation entreprise par l’équipe Axiom et ses éleveurs, notamment en 2024. Une année au cours de laquelle les performances génétiques ont continué de progresser, résultat, selon Axiom, « d’une stratégie différenciante, fondée sur des critères innovants et des projets de R & D pionniers ».

Pour Guillaume Naveau, directeur général d’Axiom, « 2024 a été une année de développement, malgré un contexte en Asie défavorable. L’année a été également importante à la fois dans la découverte du réseau de clients et partenaires Choice, et pour les sécuriser, un travail mené à la fois en France et à l’International. En France, à périmètre identique, le volume de cochettes diffusées est en hausse de 6 %, preuve de la qualité génétique de nos produits. »

Un chiffre d’affaires consolidé à 50 M€

Par illustrer les propos, le directeur d’Axiom a présenté quelques résultats. D’abord son chiffre d’affaires 2024, à hauteur de 50 M€ et un résultat « en amélioration de 1,20 M€ par rapport à 2023 ». L’acquisition de Choice a donc eu des répercussions économiques positives. 2024 a aussi été une année riche à l’international avec « 3 projets structurants menés en Chine représentants à eux 3 plus de 6 millions de truies ». « Les partenariats signés intègrent la vente de GGP depuis la France, l’envoi hebdomadaire de semence et le suivi génétique », souligne Axiom. Autre réussite rappelée, l’entrée d’Axiom sur le sol néerlandais « avec le peuplement depuis la France d’un site de 1 650 truies, en vue du futur développement d’un site de multiplication ».

En France, c’est l’équipe commerciale qui s’est renforcée avec l’organisation en 7 territoires commerciaux. Alors que le marché des truies était en régression sur les deux dernières années, Axiom a terminé 2024 avec une balance « truies » positive. Axiom qui s’affiche comme « le premier réseau de production de reproducteurs en France » recherche « de nouveaux multiplicateurs pour soutenir son développement ».

Réussites génétiques

« L’objectif de notre stratégie génétique est d’avoir un réel impact sur les performances de nos produits, grâce à des critères innovants et efficaces, de nouvelles technologies et méthodes », a indiqué Guillaume Lenoir, directeur génétique du Groupe Axiom. Une quarantaine de critères génétiques sont utilisés pour la sélection chez Axiom. Le groupe les réunit en 9 familles : la prolificité, la qualité de la portée et du porcelet, les aptitudes maternelles des truies, les aptitudes fonctionnelles et de longévité de la truie, sa santé et sa robustesse, le phénotype et le standard de la race, la croissance et l’efficacité, la qualité de la carcasse et la qualité de la viande (qui, elle, diffère selon les pays). Ces critères se traduisent par des résultats plus qu’encourageants. C’est le cas avec les Large White dont le nombre de nés vivants a progressé de 1,6 en 9 ans, atteignant les 15,5 porcelets en moyenne.

La sélection sur l’Index Bien-naître, critère développé par Axiom pour sélectionner les truies ayant le meilleur comportement, est une approche basée sur l’observation des éleveurs, et a permis d’augmenter de 15 % les comportements favorables à la mise bas.

Avec la Landrace Axiom, « une truie plus rustique et aux qualités maternelles reconnues », le taux de nés vivants a grimpé de 3,3 en 9 ans. Il est désormais de 16,5 ! Le développement se poursuit aussi avec la cochette Vénus, lancée en avril 2022, dont certains éleveurs saluent les performances (lire l’encadré).

Du côté des reproducteurs, Axiom a mis en avant deux produits « performants », le Valens et le Thor. Le premier, bien implanté, atteint 10 % de part de marché en France, le second est à 5 % de part de marché (toujours en France). Thor est adapté aux productions standards comme aux labels. Son GMQ est supérieur à 1 000 g et son rendement carcasse supérieur à 80 %. Valens est présenté comme « adapté aux productions standards, aux labels et au marché du mâle entier », avec un GMQ qui atteint 1 115 g.

Cap sur 2030

Quatre thématiques en R & D vont guider le développement d’Axiom à l’horizon 2030 : l’efficacité digestive avec le projet Digestop, l’utilisation de l’intelligence artificielle à travers 5 projets en cours (en interne et en partenariat), le séquençage avec le projet FrenchSeq (en partenariat avec GD Biotech) et la cryoconservation d’embryons. « On a un plan très clair pour 2030, a exposé Guillaume Naveau, la stratégie est tracée et l’équipe Axiom est au rendez-vous. Nous continuerons de nous implanter partout dans le monde, y compris en France, où nous sommes capables de gagner des positions. »

Paroles d’éleveurs sur la Vénus

David Gaignard (EARL des Réhéries, Sarthe), multiplicateur GP Axa, 135 truies, 7 bandes : « La Vénus est très calme et autonome lors des mises bas. L’exploit de l’année 2024 a été de sevrer 18 porcelets à 7,3 kg de moyenne sur une bande, soit un poids de portée moyen de 131,4 kg ! Les Vénus que nous trions ont 16,4 tétines fonctionnelles en moyenne. »

Didier Robert (SARL des Magnolias, Côtes d’Armor), naisseur engraisseur, 230 truies, 5 bandes : « Les Vénus sont très maternelles avec des tétines nombreuses et de qualité : entre 16 et 18 tétines fonctionnelles. Pour moi, la truie Vénus permet de travailler en toute sérénité et d’atteindre de très bons résultats technico-économiques. »

Le chiffre

1 500 000 doses de semence de porc sont diffusées en France, dont 48 % en Piétrin, 25 % en Valens et 11 % en Thor

Les plus lus

<em class="placeholder">Le bâtiment est composé de deux salles de 400 places chacune avec un accès extérieur dans une courette semi-couverte.</em>
Un bâtiment d’engraissement en grands groupes de 400 places de porcs et un accès à l'extérieur

Dans le cadre du projet BP 2022piloté par la chambre d'agriculture de Bretagne, un bâtiment d'engraissement alternatif a été…

<em class="placeholder">Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, sont en forte expansion</em>
Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, sont en forte expansion

Le nombre de sangliers abattus chaque année a été multiplié par huit en trente ans.

<em class="placeholder">Sandrine Paybou, &quot;En tant que chef d’entreprise, je me dois d’être prête à faire face à tous les imprévus&quot;</em>
« En tant que gérante, je dois être prête à tout faire sur mon élevage porc»

Gérante d’un élevage de 850 truies naisseur engraisseur dans le Sud Ouest, Sandrine Paybou s’implique à fond dans son métier.…

<em class="placeholder">L’enrichissement dans la case (ici de la paille en râtelier) détourne l’attention des porcs et réduit l’importance des morsures. Mais il ne constitue pas une ...</em>
L’arrêt de la caudectomie en élevage de porcs s’accompagne toujours d’une part de caudophagie.

L’arrêt de la coupe des queues des porcelets à la station expérimentale de la chambre d’agriculture de Bretagne s’est…

<em class="placeholder">La biosécurité c’est partout, pour tous et tout le temps.</em>
Quels sont les freins à la mise en place de la biosécurité dans les élevages de porcs ?

Malgré les formations biosécurité, les audits Pig Connect Biosécurité et les nombreux accompagnements proposés aux éleveurs, l…

<em class="placeholder">David Riou a présenté l&#039;élevage de porcs et la démarche RSO d&#039;Inaporc à une douzaine de journalistes lors de la visite de l&#039;élevage de Mathis et Estelle. </em>
Inaporc jalonne la route pour une filière porcine attractive

L’attractivité du métier d’éleveur et la bientraitance animale font partie des cinq piliers de la démarche de responsabilité…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)