Aller au contenu principal

« Une solution dans certains cas »

Raphaël Farrugia, éleveur et enseignant dans le Jura, administrateur à la FNO © DR
Raphaël Farrugia, éleveur et enseignant dans le Jura, administrateur à la FNO
© DR

« Il y a huit ans, j’ai dû prendre un emploi à temps partiel car ma femme et moi n’arrivions pas à vivre de l’élevage. C’est un emploi d’enseignant qui me plaît beaucoup et est très enrichissant. Mais c’est très prenant et stressant d’être double actif. Ma femme faisait la vente directe loin de la bergerie et je n’étais jamais tranquille. Quand on est seul, c’est difficile de tout gérer. Il y a des pertes et c’est frustrant. En Gaec, c’est plus facile. Aujourd’hui, nous sommes trois associés avec 500 brebis et 35 vaches en vente directe. Je peux partir tranquille et finir plus tôt. La pluriactivité ne doit pas se faire par nécessité. À long terme, ce n’est pas gérable. Il faut aussi avoir une vie privée. Et je pense que l’élevage doit se suffire à lui-même. Cela peut être une solution pour un jeune qui s’installe progressivement et veut s’assurer un revenu, à condition qu’il ait quelqu’un sur place quand il s’absente. C’est aussi possible pour des personnes qui travaillent à plein-temps et élèvent 40 à 50 brebis à côté. Elles s’occupent en général très bien des brebis et vendent bien leurs agneaux. L’obligation de traçabilité tend toutefois à en décourager beaucoup. » Raphaël Farrugia, éleveur et enseignant dans le Jura, administrateur à la FNO

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Vincent Pons, 26 ans, éleveur de brebis dans le Lot</em>
« Le métier de sélectionneur ovin est devenu une passion »
Vincent Pons, 26 ans, s’est installé en 2021 en Gaec avec son père, avec 850 brebis Causses du Lot en sélection, à Boussac…
<em class="placeholder">Marion Morel, Antonin Bourgis, Léo Péry, Alban Lambert et Jules Fosseprez</em>
Dans l’Aisne, les éleveurs ont aussi leurs Ovinpiades
Cinq élèves du lycée agricole de Vervins ont organisé les Ovinpiades des Maîtres bergers en février. Un moment convivial et…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Engraissement des agneaux au nourrisseur</em>
Coût des rations : des différences importantes en ovin
Les conseillers ovins des chambres d’agriculture Paca et les techniciens de la filière régionale ont mis au point un outil de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre