Dans le Maine-et-Loire
Un système bien intégré dans son milieu
Pour Jean-Marc Gaborit, la qualité de vie et une bonne intégration du système dans son milieu sont essentielles. Une conduite extensive et la collaboration avec des voisins l’aident à atteindre ses objectifs.

Éleveur de 500 brebis Mouton Vendéen, Jean-Marc Gaborit assure que « la qualité de vie est ma priorité. Et c’est le milieu qui dicte les limites du système ». Dans cette optique et parce que ses sols superficiels ont un potentiel limité, il a fait le choix d’un chargement réduit qui permet de concilier autonomie fourragère, faible consommation d’intrants et faible impact sur l’environnement. Les prairies à flore variée associent trois graminées (dactyle, fétuque, ray-grass anglais) et trois légumineuses (trèfle blanc, lotier, trèfle incarnat). « J’ai moins de problèmes sanitaires et je suis plus autonome en protéines. » Les parcelles, de moins de trois hectares, sont divisées en deux et pâturées par 100 à 150 brebis/ha pendant un à trois jours. « Le trèfle, qui a besoin de lumière, peut ainsi se développer et il y a moins de parasitisme. » La reproduction est organisée pour favoriser le pâturage.