Ter’Elevage poursuit son plan de relance de l’élevage ovin
Lancé en 2014, le plan de relance de l’élevage ovin de Ter’Elevage se poursuit. Depuis 2015, une vingtaine d’éleveurs en ont bénéficié.
En 2014, face à la baisse des effectifs, l’union Ter’Elevage a mis en place un plan de développement de l’élevage ovin assorti d’une enveloppe de 650 000 euros. L’objectif est d’augmenter l’activité de plus de 30 000 agneaux en cinq ans. Le plan, désigné par le sigle Top, se déclinait au départ en trois contrats : Top Instal, qui consistait en une garantie de marge lors de la création d’un atelier ovin, Top Tech, qui vise à augmenter la productivité de l’élevage, et Top Avenir, dont l’objectif est de faciliter la transmission des exploitations. En 2015, un nouveau Top a été proposé, le Top Développement. Ter’Elevage appuie la création ou le développement d’un atelier ovin par l’attribution d’une aide à la brebis. L’aide de base est de 20 euros par brebis et grimpe à 25 euros par brebis si l’éleveur utilise la nutrition Terrena et à 30 euros par brebis pour les jeunes agriculteurs.
Viser la création d’ateliers ovins chez des céréaliers
En 2016, douze producteurs ont bénéficié du Top Développement pour un montant total de 65 000 euros, en développement de la production et en installation. Top Tech, qui repose sur un audit technique, vétérinaire et nutritionnel de l’exploitation et sur des propositions d’amélioration permet de bénéficier d’une aide de 4 000 euros par élevage pour la mise en place de ces améliorations (équipement, logiciel de gestion de troupeau, insémination artificielle…). Huit producteurs en ont bénéficié depuis 1er janvier 2015. Enfin, Top Avenir permet la prise en charge d’un tiers du coût de formation d’un futur repreneur. Un éleveur a utilisé ce contrat en 2016. Alors que les effectifs de brebis et les volumes commercialisés par Ter’Elevage ne cessaient de baisser jusqu’en 2014, ils sont à nouveau en hausse. Le volume d’agneaux commercialisés a augmenté de 3,5 % en 2015 et de 2,3 % en 2016. La hausse est particulièrement sensible dans les Deux-Sèvres où la production a augmenté de 6 % et en Normandie avec une hausse de 8,5 %. Et Ter’Elevage veut encore développer sa production et mise notamment sur la création d’ateliers ovins chez des céréaliers.