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Sommet de l’Elevage : ce qui vous attend pour l’édition 2024

Le salon international de l’élevage de ruminants et d’équins se tiendra du 1er au 4 octobre 2024 à Cournon-d’Auvergne, dans le Puy-de-Dôme. Durabilité et pastoralisme seront mis à l’honneur pour cette 33e édition, dévoilée lors d'une conférence de presse tenue le 13 juin.

Du 1er au 4 octobre 2024, plus de 120 000 visiteurs sont attendus dans les allées du 33e Sommet de l’Elevage qui se tiendra comme chaque année dans la grande Halle d’Auvergne, à Cournon dans le Puy-de-Dôme. A quatre mois de l’ouverture, le salon affiche déjà complet du côté des exposants, avec 1 650 inscriptions. 

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Les temps forts connus à ce jour seront autour du concours national Salers, pour les bovins mais ce seront les ovins les plus représentés avec 27 races de mouton sur les 70 annoncées toutes espèces confondues, soit 2 000 ovins, bovins, caprins et équins sur le site, d'après les données énoncées lors de la conférence de presse tenue le 13 juin au Ministère de l'Agriculture.

Un pays grand comme cinq fois la France

Comme chaque année le Sommet met en lumière un pays où l’élevage ruminant occupe une place de choix. « Il est important de créer et d’entretenir des liens avec des pays qui incarnent l’élevage durable et le pastoralisme. Les intérêts sont à la fois symboliques et économiques », exprime Jacques Chazalet. 

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Le Kazakhstan est l’invité d’honneur pour l’édition 2024. « Le Kazakhstan fait cinq fois la France, reprend le président du salon. Je vous laisse imaginer l’étendue des espaces à valoriser ! »

L’élevage ovin est essentiel pour le « Géant de l’Asie centrale », avec un cheptel de 19 millions d’ovins pour une production de 155 670 tonnes de viande, globalement pour l’autoconsommation nationale. La race Ile-de-France est déjà exportée au Kazakhstan.

Une visite du Sommet optimisée

Pour améliorer l’expérience des visiteurs sur le Sommet de l’Elevage, les organisateurs renforcent les outils digitaux avec l’application mise à jour pour la prise de rendez-vous, la géolocalisation ou encore une plateforme de covoiturage pour faciliter l’accès au salon, toujours problématique face à l’intensité de la circulation sur ces quatre jours.

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L’intelligence artificielle permettra d’optimiser l’organisation des visiteurs. « C’est une innovation pour un salon, se félicite Victor Berthon, en charge du développement du Sommet de l’Elevage. Le visiteur entre une demande précise et l’IA répond par un petit texte, ainsi que des suggestions de rendez-vous, des conférences, des stands et des évènements à aller voir. »

Une vitrine du pastoralisme

Enfin, une chaine de télévision diffusera en continu les morceaux choisis de tous les directs des différents halls pour permettre à ceux qui n’ont pu se rendre sur le salon de tout de même profiter des démonstrations, concours, des 140 conférences, etc.

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Le pastoralisme sera largement abordé durant tout le salon, notamment lors d’une grande conférence sur le changement climatique et ses impacts sur cette pratique séculaire, ainsi que sept mini conférences qui se tiendront dans le hall d’accueil et seront organisées par le réseau pastoral d’Auvergne-Rhône-Alpes.

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