[Sécheresse] comment gérer les risques en élevage ovin
Les fortes températures et le déficit pluviométrique décuplent les risques de sécheresse pour 2022. Le ministère de la Transition Ecologique et l’Idele font le point sur ces risques et comment les gérer.

Après un début d’avril assez froid, une vague de fortes chaleurs frappe la France. Le déficit pluviométrique s’est poursuivi en avril avec une moyenne française de -25% par rapport à la normale. Les précipitations ont été très hétérogènes avec des régions fortement déficitaires comme la Bretagne (-50%) et d’autres excédentaires comme l’Est de la France. Les températures douces ont favorisé la végétation et, combiné avec le déficit de précipitation cela a conduit à un assèchement des sols en avril. C’est un phénomène normal au printemps mais cette année il est très marqué. Deux arrêtés de restrictions de l’usage de l’eau ont déjà été pris dans le Loiret et les Bouches du Rhône. La situation n’est pas près de s’améliorer puisque le scénario « plus chaud et plus sec que les normales de saison » est le plus probable pour le trimestre mai-juin-juillet.