Résultats 2016 du contrôle de performances
1 230 élevages ont fait contrôler 330 000 brebis en 2016. Analyse des résultats.
Le bilan 2016 du contrôle de performances des ovins allaitants montre une augmentation de 4 000 brebis contrôlées (à 330 300 brebis). Par contre, avec 1 230 élevages, le nombre d’adhérents baisse de 0,6 % par rapport à 2015. L’effectif moyen des élevages contrôlés continue d’augmenter progressivement pour atteindre 269 brebis sur la campagne 2016. 70 % des brebis étaient en formule élevage (contrôle de la reproduction et de la valeur laitière), 20 % en simple suivi reproduction et 10 % avec la formule complète (reproduction, valeur laitière et croissance des agneaux). 77 % de ces élevages étaient adhérents d’un organisme de sélection.
Six départements ont contrôlé plus de 10 000 brebis : le Lot (44 000), la Haute-Loire (28 000), le Puy-de-Dôme (15 000), la Vienne (13 000), la Loire (11 000) et les Deux-Sèvres (10 000). La Caussenarde du Lot reste la première race contrôlée avec 30 000 brebis, devant la Blanche du Massif central (27 000) et la Romane (27 000). Viennent ensuite les races île de France (21 000) et Lacaune Viande (16 000). Les agnelages sont surtout répartis entre septembre et avril avec un pic en mars et un autre en septembre (voir tableau).
Prolificité, poids à âge type et rythme d’agnelage
Les performances des différentes races correspondent à leur potentiel mais aussi aux systèmes d’élevages très variés dans lesquelles elles sont exploitées. Cette grande diversité dépend des conditions d’élevages, des périodes de productions, des choix des éleveurs et doit être prise en compte lorsqu’on analyse les performances zootechniques.
Les races « spécialisés viandes » ont des poids à 30 jours (PAT30) des mâles élevées double les plus importants : 14,5 kilos pour les Texel, 13,4 pour les Suffolk et 13,3 pour les Moutons Charollais. Les poids de leurs agneaux à 70 jours sont également élevés : 31,4 kg pour les Suffolk, 30,3 pour les Texel, 29,5 pour les Moutons Charollais et les île de France. Leur prolificité est assez élevée : 1,9 agneau par brebis pour les Texel et 1,8 pour les Rouge de l’Ouest, île de France, Mouton vendéen et Mouton charollais.
Rustiques et prolifiques
Quelques races avec des effectifs importants présentent une prolificité élevée Romane (2,15), Lacaune Viande et Grivette (1,95). Les races Romanov et Finnoise présentent les meilleures prolificités (2,9 et 2,6) mais ne représentent qu’un très faible effectif.
Les races rustiques exploitées essentiellement dans les zones de montagne présentent des niveaux de prolificité autour de 1,40 – 1,50 avec des variabilités allant de 1,2 (Mérinos d’Arles en système transhumant) à 1,60 (Blanches du Massif central) 1,66 (Caussenardes du Lot) ou 1,73 (Noire du Velay). Elles sont également conduites partiellement en rythme accéléré (1,1 à 1,25 agnelage par an). Le poids de leurs agneaux à 30 jours se situe entre 10 et 11,5 kilos pour les mâles doubles.