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Peu de congés et des tâches parfois pénibles en élevage de ruminants

L’astreinte est plus problématique dans les élevages ovins laitiers alors que c’est la pénibilité physique qui pèse le plus aux éleveurs ovins allaitants. © A. Villette
L’astreinte est plus problématique dans les élevages ovins laitiers alors que c’est la pénibilité physique qui pèse le plus aux éleveurs ovins allaitants.
© A. Villette

Les fédérations d’éleveurs de ruminants (FNO, FNB, FNPL et Fnec) ont réalisé une enquête en ligne sur les conditions de travail et les difficultés de recrutement. Sur les 546 répondants, la gestion des mises bas est perçue comme la tâche la plus pénible. Même si ce travail est saisonnier, il n’est pas facilement délégable. Dans les autres tâches évaluées comme pénibles, on retrouve le soin du troupeau mais aussi le curage. On apprend également que 8 % des éleveurs d’ovins laitiers ne prennent aucun jour de congé contre 17 % des éleveurs ovins allaitants. Seul un quart des éleveurs ovins répondants prennent plus de 15 jours de congé. La synthèse de l’étude remarque que les jours de repos sont un indicateur à surveiller « en vue du renouvellement des générations avec de nouveaux installés qui souhaitent avoir une meilleure qualité de vie et donc du temps libre ». Surtout qu’au-dessous de 20 jours de congé par an, une majorité d’éleveurs ne sont pas satisfaits de cette situation. En analysant les difficultés de recrutement, l’étude pointe la compétence du candidat (jugée du point de vue du recruteur) puis l’absence de candidat et l’incompatibilité du profil ou des horaires.

Coté Web

La synthèse de l’étude est à télécharger sur le site de la Fnec.
La plateforme Déclic’Travail (declictravail.fr) donne des pistes de solution pour s’organiser ou se simplifier le travail.

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