Aller au contenu principal

Mieux vivre son métier avec Déclic travail

L’application Déclic travail permet aux éleveurs de ruminants de trouver des pistes d’amélioration dans leur travail au quotidien.

Augmentation de la taille des élevages, exigences des consommateurs, difficulté à trouver des repreneurs… Autant de défis à relever pour le secteur de l’élevage. Face à ces problématiques, Déclic travail, à travers une démarche simple et efficace, a pour objectif de sensibiliser les éleveurs de ruminants sur l’organisation du travail, un sujet encore tabou alors que « 80 % des éleveurs admettent subir une forte pression au travail », insiste René Poismans, directeur du centre de recherche agronomique de Wallonie.

L’application accessible sur ordinateur, tablette et smartphone, gratuite et confidentielle, permet de réaliser un diagnostic rapide et complet sur le travail dans l’exploitation. Piloté par l’Institut de l’élevage et en partenariat avec le Cniel, les chambres d’agriculture, la CNE, le CRA Wallonie et l’Anicap, Déclic travail est d’ores et déjà disponible sur internet. Cinq minutes suffisent à remplir le questionnaire où l’éleveur renseigne sa situation, son ressenti sur les points à améliorer, ses tâches qui lui pèsent (distribution de l’alimentation, traite, etc.) et ses attentes. Pour Gérard Bazin, président de la chambre d’agriculture du Rhône, l’outil offre « un appui technique et un accompagnement concret pour les éleveurs. » En effet, l’application prodigue des conseils et des astuces pour améliorer le quotidien.

Des pistes de solution par filière, mots-clés ou objectifs

Parce qu’il n’est pas toujours facile de prendre soi-même du recul sur sa propre façon de travailler, « Déclic travail répond au besoin des éleveurs d’avoir un regard extérieur pour diagnostiquer les problèmes et trouver des solutions », informe Marie-Laurent Dubreuil, conseillère à la chambre d’agriculture de Normandie. Sécurité, astreinte, pénibilité physique… Ces problématiques relatives aux ressources humaines, à l’organisation et aux conditions de travail sont hiérarchisées pour permettre d’aller à l’essentiel. On peut aussi chercher directement des solutions selon ses objectifs, sa filière ou diverses thématiques que l’on souhaite améliorer. Chaque solution est expliquée à travers une fiche simplifiée. L’application renseigne sur la facilité de mise en œuvre des pratiques proposées, leur coût ou le délai et les compétences nécessaires. « La plateforme est déjà enrichie de plus de 60 pistes de solutions, qui s’adaptent au profil de chaque répondant », détaille Gilles Saget, en charge du projet à l’Institut de l’élevage.

Une mine de ressources documentaires sur le travail

Besoin de petites améliorations qui font la différence ? La rubrique "Trucs et astuces", enrichie par des témoignages d’éleveurs, vous apporte des suggestions selon votre filière et votre problématique. « Ça peut être un outil de conseil individuel ou en collectif, en formation par exemple pour confronter les réponses, s’enrichir de l’expérience des autres agriculteurs », souligne Marie-Laurent Dubreuil. Ainsi, Déclic Travail fait le lien avec les experts sur le terrain. Grâce à un annuaire en ligne régulièrement mis à jour, les éleveurs peuvent prendre contact avec un conseiller de proximité.

Rendre les ressources plus accessibles et visibles, c’est aussi un des objectifs de l’application. Déclic Travail met à disposition des éleveurs une véritable mine d’études sur le travail en élevage où l’information est centralisée au sein d’une plateforme. Les sources ainsi que des documents complémentaires sont accessibles pour aller plus loin dans la recherche de solutions.

Disponible sur declictravail.fr

Les plus lus

Maxime Taupin
« On a beaucoup diversifié, j’ai besoin de revenir au métier d’éleveur ovin »
Maxime Taupin est en Gaec avec ses parents sur une exploitation multi-ateliers, entre troupe ovine, grandes cultures, vente…
Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Guillaume Maman
« J’ai créé un atelier ovin complémentaire des grandes cultures avec un minimum d’investissement »
Dans le nord-est de l’Aube, Guillaume Maman a repris l’exploitation familiale orientée grandes cultures et a créé un atelier ovin…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre