Sommet de l'Elevage
Les ovins de retour au Sommet de l’Elevage en 2025
Alors qu’en 2024 le pôle ovin était vidé de ses occupants à quatre pattes à cause du contexte sanitaire, les moutons sont de retour pour la 34e édition du Sommet de l’Elevage.
Alors qu’en 2024 le pôle ovin était vidé de ses occupants à quatre pattes à cause du contexte sanitaire, les moutons sont de retour pour la 34e édition du Sommet de l’Elevage.

La 34e édition du Sommet de l’Elevage, à Cournon-d’Auvergne, dans le Puy-de-Dôme, a ouvert ses portes du 7 au 10 octobre. Encore une année en demi-teinte pour le salon de l’élevage de montagne, avec une absence totale des bovins, à cause de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
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Néanmoins le pôle ovin de l’édition 2025 a retrouvé ses lettres de noblesse avec le retour des bêtes à laine. « Il y a 155 cases avec trois ou quatre ovins dans le pôle, auxquels s’ajoutent les 120 brebis pour les démonstrations de tonte, soit plus de 600 têtes et une trentaine de races », énumère Marine Penon. Seules les races ovines des Pyrénées n’ont pas souhaité se risquer au Sommet, la DNC se rapprochant dangereusement de leur département.
Des conditions sanitaires d'accès strictes
"Les éleveurs souhaitant amener des animaux devaient les avoir vaccinés contre la FCO 3 et 8 (la 4 étant fortement recommandée) et devaient avoir réalisé un test PCR négatif pour la MHE, ainsi qu'une désinsectisation des animaux. Ils ne devaient pas provenir non plus d'une zone de présence de la DNC", explique animatrice Inn’Ovin Rhône-Alpes.
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On se rappellera qu’en 2024, à cause de l’épidémie de fièvre catarrhale ovine, seule une petite centaine d’ovins était présente, principalement des brebis de réforme et des agneaux destinés à l’abattoir.
Deux concours nationaux

Cette année, l’ambiance est toute autre, avec de nombreux concours de races prévus, notamment les nationaux Charmoise et Southdown. Pour ce dernier, à l’occasion des 170 ans de l’arrivée de la race en France, les animaux présentés seront jugés par deux experts anglais.
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Pour pallier l’absence du défilé des races au Zénith, le pôle ovin organise le sien le 7 octobre, avec toutes les races ovines présentées par Bertrand Bouffartigue, de Races de France.

Le pastoralisme est également à l’honneur, avec un stand multi partenarial et de nombreuses conférences prévues. Une exposition de photos et de documentation autour des pratiques pastorales est visible dans les allées du salon.
Le Maroc, pays aux 23 millions de moutons
Le pays à l’honneur du Sommet de l’Elevage 2025 est le Maroc. Le Royaume compte 23 millions de moutons, 7,5 millions de caprins et 2,1 millions de bovins. L’élevage représente entre 30 et 35 % du produit intérieur brut. Néanmoins, plus de 60% des éleveurs ovins ont moins de 100 têtes.

« L’élevage ovin est une composante sociale forte dans les zones rurales et les plus reculées du Maroc. C’est une des sources de revenu principale de ces populations et il revêt une importance culturelle, avec la valorisation des peaux, de la laine, des cornes dans l’artisanat, une importance religieuse, avec la fête du sacrifice notamment, une importance environnementale (valorisation et régénération des espaces pastoraux), une importance gastronomique et nutritionnelle », liste Saïd Chatibi, directeur de l’association nationale ovins et caprins (ANOC).