Les eurodéputés au soutien
![[ ou autres photos sur http://phrasea.reussir.info/redac/light/home.php] Les députés européens voteront mi-avril un rapport pour soutenir davantage les filières ovine et caprine qui valorisent des surfaces peu productives. © P. Cronenberger](https://medias.reussir.fr/patre/styles/normal_size/azblob/2023-06/_RPA653_SINF_EUROPE_NIV3.jpg.webp?itok=VxHLlbcJ)
La commission de l’agriculture du Parlement européen a adopté (par 37 voix contre 3) le 22 février le rapport d’initiative de l’eurodéputé espagnole Esther Herranz García sur La situation actuelle et les perspectives d’avenir des secteurs ovin et caprin dans l’UE. Le rapport, qui devrait être voté par le Parlement dans son ensemble mi-avril à Strasbourg, recommande en particulier la mise en place, dans le cadre de la future Pac, d’un nouveau paiement environnemental pour rémunérer les biens publics fournis par les éleveurs d’ovins et caprins, tels que l’amélioration des terres et la préservation des écosystèmes. « Dans les systèmes herbagers extensifs, ces filières jouent un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes et la prévention des avalanches, des inondations et des feux de forêt », rappelle Eric Andrieu, rapporteur pour le Groupe des sociaux-démocrates.
Des aides couplées renforcées pour les jeunes
Les eurodéputés demandent également que les aides volontaires couplées dont bénéficient ces secteurs soient au moins maintenues, voire augmentées. Des aides supplémentaires devraient également être accordées aux éleveurs qui font plus en termes de bien-être animal, aux jeunes agriculteurs et aux nouveaux arrivants, estiment-ils. Le rapport parlementaire invite la Commission européenne à accroître son soutien à la promotion de viande ovine et caprine et à l’innovation dans ce secteur. Et, préviennent les eurodéputés, Bruxelles devrait y réfléchir à deux fois avant d’ouvrir son marché à de nouvelles importations, en particulier dans le cadre des négociations de libre-échange qui vont s’ouvrir avec la Nouvelle-Zélande. Enfin, les parlementaires estiment qu’il serait possible de simplifier le système d’identification en réduisant les formalités administratives tout en assurant une traçabilité efficace.