Les éleveurs touchés par le piétin dépités
Une enquête de l’Institut de l’élevage permet de mieux connaître les perceptions et stratégies des éleveurs touchés. Paroles d’éleveurs.

30 éleveurs ovins viande de la Haute-Vienne, de la Vienne et du Lot ont été enquêtés pendant deux à trois heures pour parler de leur situation vis-à-vis du piétin, de leur perception de la maladie, des facteurs de risque et des traitements, et pour expliquer leurs pratiques.
Ces éleveurs ont tous été ou sont confrontés au piétin, diagnostic vétérinaire à l’appui. Les éleveurs identifient bien la maladie et connaissent ses principaux mécanismes pathogéniques. Ils assimilent le piétin à une pathologie particulièrement pénible. « Ça boite et puis voilà, ça ne se soigne pas », témoigne l’un d’eux, dépité. Ils dénoncent les conséquences de la maladie sur le temps de travail, sur la pénibilité et sur le moral. Pourtant, ils sont paradoxalement souvent habitués à la maladie et le piétin est rarement leur première préoccupation.