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Le « lundi vert » exaspère

Le Credoc montre que les Français ne consomment pas tant de viande que cet appel voudrait faire croire. © L. Geoffroy
Le Credoc montre que les Français ne consomment pas tant de viande que cet appel voudrait faire croire.
© L. Geoffroy

« Remplacer la viande et le poisson par des protéines végétales chaque lundi », telle est la teneur de l’appel lancé par 500 personnalités françaises le 3 janvier dernier. Selon ceux-ci, « l’élevage est parmi les activités humaines les plus néfastes pour l’environnement ». Ces mêmes personnes ont argumenté qu’une calorie animale nécessitait pour être produite 4 à 11 calories végétales. À partir de ce chiffre, ils développent en expliquant que si l’on stoppe la consommation de viande, cela permettrait d’avoir 2 à 20 fois plus de protéines par hectare. L’Inra a mis à mal ce résultat en démontrant que près de 80 % de l’alimentation animale est en fait issue des sous-produits de l’alimentation humaine, ainsi que de l’herbe, non consommable par l’homme. Il faut également savoir faire la part des choses entre les feed-lots à l’américaine et l’élevage extensif en montagne, les aménités pour l’environnement n’étant clairement pas les mêmes, comme le rappellent les chercheurs de l’Inra. Interbev rappelle dans un communiqué qu’une étude du Credoc montre que les Français ne consomment pas tant de viande que cet appel voudrait faire croire. En moyenne un adulte mange deux à trois fois de la viande par semaine (hors volaille) soit 320 grammes. La fondation mondiale pour la recherche contre le cancer (WCRF) rappelle que manger de la viande est essentiel pour l’équilibre alimentaire, grâce à l’apport de nutriments et de vitamines.

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