Le chien berger d’Auvergne retrouvé
Il y avait autrefois dans le Massif central un chien de berger qui travaillait à la garde des troupeaux notamment de vaches. Cette population a peu à peu cédé le pas au border collie jusqu’à quasiment disparaître au début des années 2000. Il a été redécouvert en mai 2014 dans quelques fermes auvergnates et son association de sauvegarde a été créée en novembre 2014. Depuis, l’Association de sauvegarde du chien berger d’Auvergne (ASCBA) signale les portées à naître et tentera, plus tard, de faire reconnaître officiellement la race.
Un phénotype varié et un standard non défini
Le phénotype est assez varié et le standard non encore défini. On lui trouve toutefois des caractéristiques propres. D’une cinquantaine de centimètres au garrot et d’une vingtaine de kilos en moyenne, le chien berger d’Auvergne est de construction légère à assez robuste. La tête est longue avec un crâne plutôt étroit et un museau fin à tendance conique. Les oreilles sont tombantes à semi-tombantes, les yeux ronds sont jaunes, orangés ou noisette selon la couleur de robe. La queue est longue et bien incurvée. La robe se présente le plus souvent sous un poil court à très court, dense, mais aussi sous un poil mi-long avec des franges aux membres. Les couleurs sont variées : de fauve clair à fauve fortement charbonné, quelquefois bringé, noir, marron, noir et feu.
Selon ses propriétaires, le berger d’Auvergne est un chien « à tout faire ». Agile, souple d’utilisation, avec une aptitude innée au travail sur troupeau, il se démarque particulièrement pour le gardiennage des vaches. Mais il est « aussi bon dans les troupeaux que pour garder la maison ou même pour chasser ».