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La communication de l’agneau dans l’attente de Bruxelles

La filière ovine veut rajeunir ses consommateurs en les appelant à « oser l’agneau ». L’ampleur de la campagne de communication dépend de l’obtention d’un financement européen.

Interbev attend la réponse de l’Union européenne pour savoir s’il pourra reconduire la communication européenne de promotion de l’agneau. La réponse devrait arriver fin octobre. Le cofinancement européen à hauteur de 80 % permettrait de réaliser une campagne dans les médias pendant trois ans à partir d’avril 2018 en France, en Irlande, en Grande-Bretagne et en Allemagne. Avec ses partenaires britanniques (AHDB) et irlandais (Bord Bia), Interbev aurait plus de dix millions d’euros de budget sur trois ans pour encourager la consommation d’agneau, auprès des jeunes notamment. En France, la viande d’agneau gagnerait en visibilité par sa présence sur le digital, les médias sociaux ou la sponsorisation d’événements grand public. Pour adapter l’offre aux attentes des jeunes, la filière veut aider les bouchers à proposer de nouvelles découpes type Presto.

Accompagner les opérateurs qui osent des découpes modernes

En l’absence de financement européen, l’interprofession devra faire avec des moyens plus limités mais approchant tout de même le million d’euros chaque année pendant trois ans. La campagne ciblerait alors deux temps forts dans l’année, de janvier à mars d’une part et de mai à juin d’autre part, toujours en visant les jeunes consommateurs pour qu’ils osent la viande d’agneau. La campagne d’image s’appuierait sur les relations presse, les médias digitaux ou radio. Cette campagne serait relayée sur les points de ventes qui proposent des découpes modernes. Les agneaux sous signes de qualité officiels disposeraient aussi d’une déclinaison propre.

Une communication plus près de la poêle

Quoi qu’il en soit, la filière a d’ores et déjà prévu de mettre en place des animations dans les points de vente de janvier à mars 2018. Il s’agit de contrer la baisse des prix notamment provoquée par l’afflux d’agneau du bassin de Roquefort. « En écoutant les industriels, les bouchers et les animateurs de grandes surfaces, nous faisons évoluer notre accompagnement des animations en point de vente, explique François Frette de la section ovine d’Interbev. Par exemple, nous allons vraisemblablement arrêter les affiches qui n’étaient pas souvent posées pour proposer plutôt des livrets recettes à coller sur les barquettes. L’idée étant d’être au plus près de la poêle de la ménagère. »

Si le cofinancement européen n’est pas obtenu cette année, Interbev pourrait bénéficier d’un nouvel appel d’offres spécifique à la viande ovine qui devrait ouvrir en novembre 2017.

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