Ovinpiades
On a envie de revenir aux Ovinpiades !
Les Ovinpiades des Jeunes bergers existent depuis 15 ans et ont vu défiler des centaines de candidats. Nombre d’entre eux reviennent pour le plaisir ou pour prendre part à nouveau à ce concours pas comme les autres.
Les Ovinpiades des Jeunes bergers existent depuis 15 ans et ont vu défiler des centaines de candidats. Nombre d’entre eux reviennent pour le plaisir ou pour prendre part à nouveau à ce concours pas comme les autres.
Le premier jour du salon de l’agriculture est depuis quelques années dédié en grande partie à la filière ovine, avec la finale nationale des Ovinpiades, le concours des jeunes bergers. Cette année, 39 candidats venus de la France entière (et 13 jeunes venus d’Irlande, du Royaume-Uni et de Belgique) ont montré tout leur savoir-faire sur les sept épreuves individuelles dans une ambiance certes compétitrice mais également de franche camaraderie. Pour cette 15ème édition, une dizaine d’anciens participants sont revenus pour faire partie du jury. « Ça m’a fait bizarre au début d’être juré, j’avais l’impression de revenir quelques années en arrière et de me voir », sourit un ancien ovinpiadien. Pour les organisateurs des ovinpiades, Interbev ovins et Inn’Ovin, c’est primordial que des anciens reviennent participer au concours. En effet, ce concours s’inscrit dans le programme de reconquête ovine initié par Inn’ovin dans l’optique du renouvellement des générations. « Même si tous ne s’installent pas, un grand nombre des anciens candidats restent dans la filière ovine, apprécie Patrick Soury, président d’Inn’ovin. Cela apporte de la crédibilité à notre démarche notamment auprès des jeunes. »
Une web-série sur l'installation en ovin
Le travail en équipe a également toute sa place dans le concours grâce à l’épreuve collective qui a pour objectif de communiquer sur les atouts de la filière ovine. Cette année les équipes engagées dans le concours avaient pour mission de réaliser une web-série en trois épisodes pour une communication grand public. A travers le volet économique, environnemental et social, les web-séries devaient raconter quels intérêts un jeune aurait à s’installer en élevage ovin. L’équipe du lycée agricole de Vendôme (Loir-et-Cher) a remporté cette épreuve collective. Ils n’ont pas hésité à donner de leurs personnes pour remporter la coupe, chacun s’étant improvisé acteur pour l’occasion.
Un champion de la génétique
Le meilleur jeune berger 2020 était lui ambassadeur de la région Occitanie. Théo Buerle a fait ses études (BTS productions animales et CS ovin) dans le Lot. Il était venu pour gagner, lui qui a l’esprit compétiteur ! Il avait déjà participé par le passé aux Ovinpiades et il apprécie particulièrement l’épreuve de la génétique, durant laquelle le candidat doit choisir le meilleur bélier pour son troupeau. Théo envisage d’ailleurs une carrière de technicien en insémination artificielle, avant, qui sait, de s’installer en élevage ovin dans quelques années.