Du pâturage hivernal pour les brebis laitières
Dans le bassin de Roquefort, les brebis sont rentrées en bergerie comme à l’accoutumée en novembre, mais l’herbe a continué à pousser en fin d’automne et début d’hiver. Cette herbe, dont la hauteur peut atteindre par endroit huit centimètres est aujourd’hui inappétente et de faible valeur alimentaire.
ENVISAGER UN GIROBROYAGE
Pour Jean Legarto, de l’Institut de l’élevage «même si les quantités d’herbe disponibles cet hiver sont sans doute exceptionnelles, elles mériteraient d’être exploitées par des brebis traites ou taries. Dans les Pyrénées, la pratique du pâturage hivernal est courante et la valeur alimentaire de l’herbe approche 1 UF au kilo de matière sèche en hiver. En ce début mars, il est encore temps d’utiliser l’herbe qui reste à condition qu’elle soit consommable après les froids de début février. Si c’est le cas, un pâturage par des bovins ou des brebis à faibles besoins est souhaitable pour raser la vieille herbe. Si ce n’est pas le cas, un girobroyage peut être envisagé avant la nouvelle pousse du printemps. Pour les prochains hivers doux, il n’est pas aberrant d’envisager du pâturage pour éviter ce gaspillage ».
ENVISAGER UN GIROBROYAGE
Pour Jean Legarto, de l’Institut de l’élevage «même si les quantités d’herbe disponibles cet hiver sont sans doute exceptionnelles, elles mériteraient d’être exploitées par des brebis traites ou taries. Dans les Pyrénées, la pratique du pâturage hivernal est courante et la valeur alimentaire de l’herbe approche 1 UF au kilo de matière sèche en hiver. En ce début mars, il est encore temps d’utiliser l’herbe qui reste à condition qu’elle soit consommable après les froids de début février. Si c’est le cas, un pâturage par des bovins ou des brebis à faibles besoins est souhaitable pour raser la vieille herbe. Si ce n’est pas le cas, un girobroyage peut être envisagé avant la nouvelle pousse du printemps. Pour les prochains hivers doux, il n’est pas aberrant d’envisager du pâturage pour éviter ce gaspillage ».