Diviser les carcasses pour mieux régner sur le monde
La Nouvelle-Zélande découpe ses carcasses et envoie les morceaux les moins chers vers la Chine, les pièces plus rémunératrices vers l’Europe. Analyse des exports.
![[Graphe à refaire ]La Nouvelle-Zélande cherche à s’ouvrir l’accès à un maximum de marchés, pour sécuriser ses envois et valoriser aumieux chaque type de morceau.Destination des exportations néozélandaises de viande ovine en valeur © GEB - Institut de l’Élevage, d'après nZ Statistics](/patre/sites/patre/files/styles/normal_size/public/_RPA652_DOSS_EXPORT_NIV1_GRAPHE.jpg?itok=lH8EhTMZ)
[Graphe à refaire ]La Nouvelle-Zélande cherche à s’ouvrir l’accès à un maximum de marchés, pour sécuriser ses envois et valoriser aumieux chaque type de morceau.Destination des exportations néozélandaises de viande ovine en valeur
©
GEB - Institut de l’Élevage, d'après nZ Statistics
Près de la moitié des importations européennes de viande ovine néo-zélandaise était absorbée en 2016 par le marché britannique.
©
L. Geffroy
Les abattoirs néozélandais ont développé des robots pour découper automatiquement les carcasses.
©
Milmeq

Le Hot pot chinois: une fondue qu'alimente l'élevage néo-zélandais.
©
Fotolia/WaitforLight
Bien que la consommation de viande ovine par habitant y soit toujours l’une des plus élevées au monde (environ 15 kg équivalent carcasse par habitant en 2016, contre 2,5 kg éc en France), le marché néo-zélandais n’absorbe que 15 % de sa propre production, en raison d'une population réduite (4,6 millions d’habitants en 2016). La production néo-zélandaise de viande ovine est ainsi orientée majoritairement vers l’export.