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Finalement, le mondial ne fait qu'une demie page et on rajoute quelquechose p33
Des vétements pour une tonte sereine

La tonte nécessite à la fois précision et amplitude. Les vêtements des tondeurs sont spécialement conçus pour leur faciliter la tâche tout en préservant leur santé.

Les vêtements conçus pour l’exercice de la tonte visent avant tout une grande liberté de mouvement et la résistance. Ainsi, les chaussures, des mocassins appelés Supamoc, ne comportent pas de coutures ni de talon. Le suint des brebis attaque les fils et les coutures lâchent alors rapidement. L’absence de talon se justifie par la position du tondeur qui est toujours courbé. Les talons accentueraient l’angle d’inclinaison du dos. Les mocassins existent en version hiver, en feutre ou pour l’été en cuir. Quelle que soit la matière, la chaussure doit être souple, afin que le tondeur sente la brebis à travers et puisse modifier la position de celle-ci par une simple pression des orteils. Les pantalons des tondeurs sont doublés pour garder de la souplesse à la deuxième couche quand la première est durcie par la graisse du suint. Le doublage donne aussi plus de résistance, en cas de coup de patte ou de coup de peigne. L’entrejambe est renforcé d’une troisième couche. « Généralement il n’y a pas de poches, ou juste à l’arrière, pour éviter de se prendre le peigne dedans », précise Pierre-Loïc Gitenait, secrétaire de l’association des tondeurs de moutons.

Des gants et des bouchons d’oreilles

Les tondeurs sont souvent en débardeurs (marcel), pour plus de liberté au niveau des bras et pour mieux évacuer la chaleur qui vient vite pendant la tonte. « Le dos des marcels est très long. Cela nous permet de le coincer dans notre pantalon et d'éviter d’avoir le haut de la raie des fesses à l'air », explique le tondeur. Il peut être agrémenté d’une ceinture en feutre, qui n’est pas sans rappeler la ceinture de flanelle de nos aïeux lors des travaux aux champs. Enfin et depuis peu, certains tondeurs mettent des gants pour tondre. « Il y a eu des cas d’infections suite à la pénétration de fibres de laine très fines dans les pores de la peau, alerte Pierre-Loïc Gitenait. Mais il faut vraiment des gants fins pour altérer le moins possible les sensations des mains. » Pour les autres protections, Pierre-Loïc Gitenait recommande de s’équiper de bouchons d’oreilles, car les chantiers sont souvent bruyants, entre brebis, musiques, tondeuses et tondeurs. « Un peu de calme et des bruits étouffés permettent au tondeur d’être plus détendu aussi. »

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