Année internationale du pastoralisme
Coup d'envoi pour l’année internationale du pastoralisme
Les acteurs du pastoralisme français se sont réunis le 19 novembre 2025 à la maison de la Lozère à Paris pour le lancement de l’année internationale des parcours et du pastoralisme, lors d'une conférence de presse. Ils comptent faire front commun pour défendre les pratiques pastorales.
Les acteurs du pastoralisme français se sont réunis le 19 novembre 2025 à la maison de la Lozère à Paris pour le lancement de l’année internationale des parcours et du pastoralisme, lors d'une conférence de presse. Ils comptent faire front commun pour défendre les pratiques pastorales.
C’était une idée proposée par la Mongolie, et portée par l’Unesco : 2026 a été décrétée Année internationale des parcours et du pastoralisme. Partout dans le monde, 397 organisations se mobilisent pour faire connaître le pastoralisme au grand public, faire progresser les politiques soutenant le pastoralisme et promouvoir la recherche et l’innovation sur le sujet. En France aussi, les acteurs du pastoralisme font entendre leur voix. Ils ont pour l’occasion formé un collectif composé d’une vingtaine d’acteurs : services pastoraux régionaux, Association française de pastoralisme (AFP), Collectif des races locales de massif (CORAM), Sidam, parcs naturels régionaux… et bien d’autres. « L’activité pastorale, c’est l’art et la manière de conduire des troupeaux sur des espaces naturels et de les nourrir avec des ressources spontanées, tout en préservant ces ressources pour le futur. » rappelle le président de l’Association Française de Pastoralisme, Bruno Caraguel.
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2026 est l’opportunité de mettre en lumière les nombreuses problématiques auxquelles est confronté le pastoralisme. Au premier rang desquelles, la prédation et le changement climatique. Lors de la conférence de presse organisée à l’initiative de l’Entente interdépartementale des Causses et Cévennes le 19 novembre, les acteurs pastoraux ont présenté leurs actions de défense du pastoralisme : accompagnement des éleveurs, plaidoyers politiques, sensibilisation du grand public ou encore communication auprès de la prochaine génération d'éleveurs. Et de rappeler que les pratiques pastorales, bien qu’ancestrales, ont de beaux jours devant elles : « les systèmes pastoraux sont plus résilients et représentent un modèle économique pertinent aujourd’hui » souligne Christine Valentin, présidente de la Chambre d’agriculture de la Lozère et éleveuse de brebis laitières.
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L’année 2026 sera rythmée par différents rendez-vous pastoraux à retrouver sur une carte interactive, qui sera enrichie au cours de l'année.