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Cotations Le cours de l’agneau français plafonne se

Le recul de la consommation française de viande ovine et les prix relativement bas à l’import pèsent sur le marché de l’agneau français, notamment pour ce qui concerne l’agneau standard non démarqué. À 6,27 €/kg de carcasse début novembre, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer était ainsi inférieur de 17 centimes (-3 %) à sa valeur de 2017, et de 14 centimes (-2 %) à celle de 2016. Bien que dans leurs creux saisonniers, les cours moyens de l’agneau irlandais (4,80 €/kg de carcasse début novembre) et britannique (4,35 €/kg de carcasse) étaient en revanche supérieurs de respectivement +2 % et +0,3 % à leurs niveaux de l’année précédente.

Abattages Chute de la production française en septembre se

Après un bond en août, lié à l’avancement de la date de l’Aïd-el-Kébir (du 1er septembre en 2017 au 21 août en 2018), les abattages français d’agneaux ont fortement reculé en septembre (-16 % à 254 000 têtes), alors que les abattages d’ovins adultes diminuaient de 1 % (à 46 700 têtes). Suite à la sécheresse de l’été, les poids moyens de carcasse étaient par ailleurs en repli (-3 %/2017 à 18,5 kg pour les agneaux ; -1 % à 25,8 kg pour les ovins adultes). Au total, la production française de viande ovine a ainsi chuté de 16 % en septembre, à 5 900 tonnes équivalent carcasse. En cumul sur août et septembre 2018, le recul n’est toutefois que de 1 % par rapport à la même période de 2017.

Royaume-Uni De fortes incertitudes autour du Brexit

Alors que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est prévue le 29 mars prochain à minuit, les négociations pour un accord de retrait patinent entre Londres et Bruxelles. Principal point d’achoppement : la frontière entre les deux Irlandes. Les 27 autres pays membres veulent en effet à tout prix éviter le retour d’une frontière « dure » entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, afin de préserver les accords de paix de 1998 (qui faisaient suite à 40 ans de troubles en Irlande du Nord), mais les unionistes britanniques ne sont pas de cet avis. Alors qu’elles devaient normalement se clore lors du sommet européen du 17 et 18 octobre 2018, les négociations sont ainsi toujours en cours. Michel Barnier, le négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne, est prêt à prolonger les discussions, mais ces dernières doivent absolument se terminer avant la fin de l’année 2018, pour laisser le temps aux Parlements britannique et européen de ratifier le texte avant fin mars 2019. Le spectre d’une absence d’accord (« no deal »), qui conduirait au rétablissement des frontières et des droits de douane entre le Royaume-Uni et l’UE à 27, paraît ainsi de plus en plus probable. Dans le cas de la viande ovine, cela entraînerait une forte baisse de la compétitivité des viandes britanniques sur le marché français, en raison de droits de douane élevés, ce qui pourrait conduire à la chute des importations françaises. Pour rappel, la viande britannique couvre aujourd’hui un quart de la consommation française de viande ovine.

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