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Bruxelles propose d’abaisser le temps de transport des animaux

Le 7 décembre, la Commission européenne a proposé un texte de loi sur le transport des animaux vivants.

La Commission européenne propose une loi pour durcir le cadre du transport d'animaux vivants.
La Commission européenne propose une loi pour durcir le cadre du transport d'animaux vivants.
© B. Morel

La Commission européenne a proposé, le 7 décembre, un texte révisant le temps de transport pour les animaux à destination de l’abattoir. Ainsi pour les bovins, ovins, caprins et équins non sevrés la durée maximale du trajet est abaissée à huit heures. Il est possible de déroger à la règle si le moyen de transport dispose à son bord de système permettant aux animaux d’être nourris avec du lait ou un substitut de lait. Enfin l’interdiction de transport concerne les femelles gravides ayant dépassé 80 % de la durée de gestation, les femelles ayant mis bas durant les sept derniers jours et les porcelets, chevreaux et agneaux de moins de trois semaines. Ces derniers peuvent tout de même être transportés à moins de 50 km du lieu de départ. Le texte de loi ne devrait pas être validé avant au moins une année, le temps d’être amendé.

Pas plus de 21 heures de transport à la suite pour l’engraissement

Pour des fins autres que l’abattage, par exemple le transport d’animaux vivants à destination de l’engraissement, la durée de transport maximale est de 21 heures continues. Les animaux doivent être déchargés et gardés 24 heures avant de pouvoir être transportés à nouveau 21 heures. Enfin lorsque la température extérieure dépasse les 35 °C, les trajets ne seraient autorisés que durant la nuit, soit de 21 h à 10 h.

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