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Près d’un quart des éleveurs laitiers envisagent d’arrêter la production dans les cinq ans

800 éleveurs laitiers représentatif de la France laitière ont été interrogés à la fin de l'été 2020 sur l’évolution de leur activité laitière dans les cinq ans à venir.

 © A. Conté
© A. Conté

La moitié des 800 éleveurs de l'enquête (Baromètre social 2020-Cniel) pensent maintenir leur production laitière dans les cinq ans, et 11 % l’augmenter. 23 % des éleveurs répondent qu’ils envisagent d’arrêter la production et 9 % de la réduire. Les régions les plus impactées sont la Bretagne et le Grand Ouest (37 % en cumulant arrêts et réduction au lieu de 32 % au niveau national). Les éleveurs en conventionnel (35 %) sont un peu plus nombreux à vouloir lever le pied, ainsi que les élevages de 20 à 40 vaches (42 %) et ceux où moins de la moitié du revenu vient du lait (39 %).

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Les départs à la retraite expliquent un peu moins de la moitié des arrêts ou des baisses de production. Dans 20 % des cas, des raisons financières (prix du lait trop faible, manque de visibilité, manque de rentabilité) sont mises en avant. Mais la charge de travail (11 %), le manque de reconnaissance (7 %) et la perte de confiance dans la filière (5 %) sont également des raisons citées spontanément. Invités à cocher une réponse parmi les trois proposées, 35 % des éleveurs déclarent envisager de réduire ou d’arrêter « avant tout pour des raisons financières » (41 % en 2019), 43 % des éleveurs « avant tout pour des raisons de qualité de vie » (39 % en 2019), et 22 % des éleveurs « pour une autre raison » (20 % en 2019) : les raisons personnelles prennent de plus en plus de poids.

 

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