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L'équarrissage est-il en surchauffe?

Le service de collecte et de traitements des animaux morts en élevage est-il sous dimensionné et/ou inadapté ? C’est ce que laisse entrevoir deux phénomènes de surmortalité en production avicole qui risquent de s’accroître à l’avenir. Il s’agit des épidémies et des coups de chaleur.

© N. Goualan

Depuis 2017, l’épizootie d’influenza aviaire révèle à chaque fois que les sociétés d’équarrissage ne peuvent collecter et traiter autant d’animaux dans des délais raisonnables. D’où des solutions insatisfaisantes et de fortune comme le stockage temporaire en élevage ou l’enfouissement, comme le stockage temporaire ou définitif dans des sites de transition.

Anticiper plutôt que subir

Le 18 juillet en Bretagne, la canicule a mis au tapis au moins 1 500 tonnes de volailles dans 130 élevages, au dire de l’équarrisseur régional Secanim (groupe Saria). Or, les capacités de traitement des morts de chaud dans la seule usine de Bretagne plafonnent à 200 tonnes par jour. C’est l’équivalent d’un élevage de 5000 m2 de poulets standards de 2 kg… Des éleveurs ont attendu une semaine en pleine chaleur. Des autorisations d’enfouissement ont été délivrées. Des enlèvements anticipés pour diminuer le nombre de volailles présentes auraient peut-être limité la casse.

Enfin, l’Anses relève dans son analyse de la dernière épizootie H5N1 que le transport des animaux morts a contaminé des élevages à proximité de routes ou de sites de stockage.

Pourtant des alternatives existent en cas de mortalité massive, comme enfouir à la ferme dans des lieux anticipés, et pour les morts du quotidien de composter à la ferme comme d’autres pays le font.

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