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Utilisez-vous du propylène glycol pour traiter l'acétonémie ?

Ce précurseur de glucose est recommandé pour les vaches hautes productrices en début de lactation. Mais son emploi systématique sur toutes les vaches ne fait pas l'unanimité.

© F. Mechekour

Oui. J'ai un troupeau de 75 Prim'Holstein à 11 500 kg. Mes vaches démarrent donc très fort en début de lactation. Pour éviter les gros problèmes d'acétonémie, je leur distribue systématiquement au robot de traite 300 ml de propylène glycol pendant trois semaines. J'augmente progressivement la quantité sur cinq jours pour les habituer. Puis, en fonction des résultats de Cetodetect, de leur état corporel et de leur niveau de production (vaches à plus de 48 kg et primipares à plus de 35 kg), je peux prolonger le traitement en leur distribuant 250 ml par jour pendant les 50 premiers jours de lactation. Les vaches en acétonémie sévère (score de 5 au Cetodetect) reçoivent au pistolet 500 ml/j de propylène glycol pendant trois ((??? jours)). L'utilisation systématique du propylène glycol coûte plus cher (environ 15 €/vache) que si je ciblais la cure sur certains animaux. Mais c'est un bon compromis entre la sécurité, la gestion du temps de travail et la santé de mon troupeau.

Non. Je n'utilise pas de propylène glycol parce qu'il y a très peu de problèmes d'acétonémie dans mon troupeau (110 Prim'Holstein à 11 000 kg).  Les cas sévères ne concernent pas plus d'une ou deux vaches par an. Ce sont généralement des vaches qui ont été taries trop longtemps ou qui sont trop grasses. L'idéal c'est de ne pas dépasser six semaines de tarissement. Par ailleurs, sans robot de traite, ce n'est pas pratique de le distribuer. Mais depuis que j'ai mis en route mes deux robots de traite en mars dernier, ce problème est résolu. Il est donc possible que j'utilise un peu de propylène glycol à l'avenir mais uniquement sur quelques vaches, parce que ce produit coûte cher.

Oui. Mais pas systématiquement. Sur notre troupeau de 70 Prim’Holstein (à 10 000 kg), j’en traite environ une quinzaine chaque année. Je connais bien mon troupeau. Dès que je détecte une vache trop grasse ou qui a eu un vêlage un peu difficile ou qui est en quatrième lactation voire plus, je lui distribue 150 ml de propylène glycol par jour pendant trois semaines au robot de traite. Puis je refais un point. Les vaches qui n’ont pas vraiment récupéré reçoivent un deuxième traitement identique au premier. Cela concerne généralement 7 à 8 vaches. L’emploi du propylène glycol est rentable à condition de ne pas le systématiser comme le font certains sur toutes les vaches pendant 60 jours. Mais pour obtenir de bons résultats, il faut traiter les vaches fragiles le plus tôt possible après le vêlage. Avant la traite robotisée, je distribuais le propylène manuellement. C’était fastidieux et du coup je réduisais la durée du traitement à une dizaine de jours. Avec le robot, c’est beaucoup plus pratique et efficace.

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