Aller au contenu principal

Elevage
Une enveloppe de 80 millions d´euros en 2005 pour moderniser vos bâtiments

Le contenu du plan de modernisation des bâtiments d´élevage a été officiellement annoncé au Sommet de l´élevage. Les aides seront accessibles à tous les éleveurs de bovins, ovins et caprins, dès 2005.


Le plan de modernisation des bâtiments d´élevage était très attendu par la profession agricole. Son contenu a été officiellement dévoilé le 8 octobre dernier à Clermont Ferrand lors du dernier Sommet de l´Élevage, même si on ne connaît pas encore la totalité des différentes modalités techniques. Un plan bâtiment qui devrait normalement être poursuivi sur dix ans. On s´attendait pour l´année 2005 à une enveloppe de 60 millions d´euros. Mais Jean-Pierre Rafarin a annoncé une rallonge de 20 millions d´euros, grâce à l´utilisation de crédits européens. Ce qui porte l´enveloppe dédiée aux bâtiments d´élevage en 2005 à 80 millions. Son montant passera à 120 millions d´euros en 2006, grâce à un cofinancement européen de 60 millions d´euros. Il s´agit d´un « plan ambitieux (...). Ce plan est une priorité nationale sur lequel nous nous engageons », a souligné le Premier ministre en précisant que les régions et départements avaient ensuite toute latitude pour abonder le montant de cette enveloppe.
Une enveloppe de 120 millions d´euros en année de croisière
Sur le plan pratique, « le dispositif sera coordonné au niveau national avec une déclinaison par priorité régionale ». Mais les organisations professionnelles seront largement associées à ce dispositif. Enfin, un guichet unique sera mis en place pour chaque département dans chacune des différentes Directions Départementales de l´Agriculture.
Les objectifs ont d´abord été de mettre en place quelque chose de simple et attractif. « Tous les éleveurs bovins, ovins et caprins, qu´ils soient en production laitière ou viande, situés sur l´ensemble du territoire pourront prétendre à ce plan bâtiment. En ce qui concerne les investissements éligibles, on a aussi cherché à avoir un panel très large en terme de possibilité », a souligné Philippe Vinçon, sous-directeur de l´élevage et des produits animaux à la DPEI(1). Rappelons qu´il existait déjà des aides bâtiment, une cinquantaine de millions d´euros pour 2004, mais elles étaient ciblées sur certaines catégories d´éleveurs et d´investissements (aides bâtiment en zone de montagne, Feoga montagne, aides Ofival, aides Onilait, ovins.).

Ces aides ont pris fin le 20 octobre dernier (date limite de dépôt de dossier). Le plan de modernisation devrait prendre effet au 1er janvier 2005 ; on attend les circulaires d´application.
Les aides ne seront pas strictement cantonnées au seul logement des animaux. Il est prévu de les rendre éligibles à toutes les constructions en lien avec l´activité d´élevage (salle de traite, hangars à fourrage.). Pas question non plus de les restreindre aux seules nouvelles réalisations. La rénovation de bâtiments déjà existants pourra être elle aussi financée.

Une enveloppe à répartir entre les régions
Pour les éleveurs hors zone vulnérable n´ayant pas accès au PMPOA2 (mise aux normes des bâtiments), la création de fosse à lisier, fumière. pourra être prise en charge par le plan bâtiment s´il s´agit d´une construction de bâtiment neuf. S´il s´agit d´une rénovation de bâtiment, la création d´ouvrages de stockage pourrait être prise en charge par les collectivités territoriales, mais cela reste soumis à discussion.
« Au niveau national, la question de la répartition de la dotation entre les différentes régions sera faite à l´Ofival et à l´Onilait. Elle sera négociée en concertation avec l´état et les professionnels sur la base de critères objectifs qui devront être cohérents, explicables et juste (nombre d´UGB ? nombre d´éleveurs ?...). Mais soucieux d´obtenir un dispositif souple, les pouvoirs publics laisseront une large place à la concertation au sein des collectivités locales afin de cibler le montant des aides par filières ». L´Office sera le payeur mais aussi le lieu de concertation professionnel.

(1) Direction des politiques économique et internationale.

Les plus lus

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">Le vétérinaire et l&#039;éleveur lors d&#039;un suivi reproduction du troupeau</em>
« Le suivi repro avec le vétérinaire est une porte d’entrée pour gérer la santé du troupeau »
Thierry et Claudine Jaguelin, éleveurs en Mayenne, sont engagés avec leur vétérinaire dans un suivi repro avec un forfait aux 1…
<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

Hugo Barraillé et Florian Gibaud, deux éleveurs assis devant des bottes de paille
Installation : « J’ai trouvé mon associé grâce à la page Facebook des producteurs de lait »

Florian Gibaud du Gaec à l’étable du Mézenc en Haute-Loire a recherché avec méthode un associé pour remplacer son père. Il…

<em class="placeholder">courbe de l&#039;évolution du prix 12 mois glissants du lait bio en France, en Allemagne et en Autriche</em>
Prix du lait bio : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France ? 

Les transformateurs laitiers payent mieux les éleveurs bio en Allemagne qu'en France. En magasin, le prix d'un litre de lait…

<em class="placeholder">pièces de monnaie et billets</em>
Prix du lait 2025 : Sodiaal annonce un objectif de 470 €/1000 l en conventionnel et de 520 euros en bio, après un bon résultat 2024

Après de bons résultats pour l’année 2024 et un prix du lait payé à 492 euros les 1000 litres toutes primes et ristournes…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière