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Elevage laitier aux Pays-bas
Une certification qualité obligatoire : KKM

A l´initiative de la filière laitière, tous les producteurs de lait sont obligés depuis 1998 d´adhérer à la démarche KKM.


Aux Pays-Bas, c´est simple : il n´ existe qu´une seule démarche qualité pour toutes les exploitations laitières, KKM.
Mais elle est obligatoire. C´est une initiative commune des producteurs et transformateurs (et non des pouvoirs publics) pour renforcer la position commerciale des produits laitiers néerlandais.
Elle repose sur six modules : médicaments vétérinaires, santé et bien-être, alimentation et eau, traite et aménagement du local, nettoyage et désinfection, environnement et déchets. Les 200 producteurs fermiers néerlandais, au départ exemptés, doivent désormais y souscrire aussi.
Les élevages reçoivent la visite d´un inspecteur tous les deux ans; il leur en coûte 135 euros/an. Environ 10 % d´entre eux se font épingler sur un point (le plus souvent les médicaments) et doivent subir une deuxième inspection (facturée 170 euros).

135 euros par an pour être inspecté
A l´avenir, les producteurs, avertis actuellement 5 jours à l´avance d´un contrôle, le seront le jour même. Les rares éleveurs exclus de KKM paient des pénalités variables suivant les entreprises (0,09 euros/l pour Friesland), certaines entreprises privées (Nestlé.) refusent de collecter le lait.
Une vingtaine d´éleveurs résiste et refuse d´adhérer à la démarche tout en satisfaisant aux conditions. Leur lait n´entre pas dans la chaîne d´alimentation humaine.
Depuis le 1er janvier 2002, la fondation KKM impose quatre visites par an d´un vétérinaire : « l´objectif est de montrer que les éleveurs hollandais livrent du lait de vaches saines »,affirme le directeur de KKM, Louwrens van Keulen.

KKM a un statut d´association et fonctionne avec un conseil d´administration comprenant des représentants de l´industrie et des agriculteurs. Son rôle se limite à celui d´un organisme certificateur.
A charge aux industries laitières ou au DLV (organisme chargé de la mise en oeuvre des actions de développement agricole, privatisé depuis 1990) de conseiller les agriculteurs.
« KKM a un effet très positif vis à vis des pouvoirs publics,affirme son directeur. C´est aussi un argument fort pour l´industrie auprès de la grande distribution. Toute la filière laitière est certifiée HACCP : la production, mais aussi le transport, la conservation, et bien sûr la transformation ». A noter qu´aucune communication directe n´est faite sur KKM.

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