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Un mauvais signal pour la poudre

La Commission européenne propose un changement de politique dans la gestion des stocks publics (intervention) de poudre de lait écrémé.

Le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, a proposé le 9 octobre dernier aux ministres des 28 États membres de réviser pour 2018 le dispositif d’intervention publique. Son objectif est de ne plus stocker de nouveaux volumes de poudres. Déjà, elle avait fait le choix de ne pas maintenir ouverte l’intervention entre le 30 septembre 2017 et le 1er mars 2018, comme elle l’avait fait les deux dernières campagnes.

À présent, elle propose de réduire le plafond d’intervention à zéro, au lieu de 109 000 tonnes habituellement à partir du 1er mars 2018. En théorie, elle pourrait ainsi ponctuellement réactiver le stockage public, mais sans prix garanti, au coup par coup, par appel d’offres. Cette proposition devra être votée par les 28 États membres pour pouvoir s’appliquer.

L’heure est à la vente des stocks

Son autre objectif est de vendre les stocks existants. Dans son rapport de prévision pour les marchés laitiers, la Commission européenne indique que son hypothèse de travail est que le stock d’intervention revienne en décembre à son niveau de début d’année : 351 000 tonnes. Soit environ 30 000 tonnes à vendre. Comme le prix du lait est remonté en Europe, et comme elle considère que "le secteur laitier se porte globalement plutôt bien", la Commission pourrait accepter des prix inférieurs aux cours actuels.

Pour 2018, elle prévoit qu’avec la hausse de la collecte européenne, les fabrications de poudre de lait écrémé augmenteront (+ 2 %) pour le marché intérieur et pour l’export (+ 6 %). "Dans ces conditions, 150 000 tonnes de poudre de lait écrémé pourraient être déstockées en 2018", indique le rapport de la Commission. Et son objectif serait que tout soit vendu fin 2019.

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