Aller au contenu principal

Un drone pour mesurer les hauteurs d’herbe

Le drone se substituera t-il à terme à l'herbomètre?
Le drone se substituera t-il à terme à l'herbomètre?
© Chambre d'agriculture 44

La chambre d’agriculture des Pays de la Loire a présenté aux Terrenales et aux Prairiales l’utilisation du drone (Airinov) dans lequel elle a investi. L'une des valorisations est la mesure de la biomasse sur les parcelles de colza et de blé, permettant le calcul de la fertilisation azotée nécessaire. Ce service est déjà proposé aux exploitants du département. "Sur la base d’un plan de vol établi en amont, le drone survole les parcelles à 150 mètres de haut, indique Jean-Baptiste Scheuer, de la chambre d'agriculture. Il dispose d'un capteur qui mesure la lumière reflétée par le feuillage des cultures, indicateur de l’état de développement du couvert végétal." Les relevés ainsi effectués sont retranscrits en cartes de biomasse. Ces cartes révèlent l’hétérogénéité de la pousse.

L'idée est désormais d’appliquer cette même technologie aux prairies. Cela permettrait alors de déterminer les biomasses d’herbe et de remplacer l’herbomètre pour la gestion du pâturage. Pour couvrir 40 hectares, trente minutes suffisent. "Les mesures réalisées sur une seule parcelle au printemps 2014 ont montré une bonne corrélation entre les hauteurs d'herbe mesurées par le drone et celles effectuées à l'herbomètre. C'est assez encourageant." De nouvelles mesures ont été réalisées ce printemps sur trois fermes expérimentales (Derval, Thorigné d’Anjou et les Etablières) sur plusieurs types de prairies et à différents stades. La comparaison porte sur une centaine de microparcelles. "Nous en sommes aux prémices de la recherche, reconnaît le technicien. Trois à quatre années seront nécessaires pour disposer d’un outil opérationnel."

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
« Engraisser nos vaches de réforme devrait générer 4 500 € de produit supplémentaire par an »

Avec l’embellie du prix de la viande, il est plus intéressant de finir les vaches aujourd’hui qu’hier. Certains éleveurs…

<em class="placeholder">« De 2023 à 2025, la notation des vaches a montré 20% d’amélioration en termes de boiteries, ce qui, à l’échelle du troupeau, représente 6 200 € d’économie ...</em>
« Nous avons réduit de 20 % le nombre de boiteries sur notre élevage robotisé », dans les Côtes-d’Armor

Le Gaec Ville Normand dans les Côtes-d’Armor a réalisé un audit boiteries pour identifier les facteurs de risque et des…

<em class="placeholder">Argent de la zone Euro. Pièces et billets de 10 20 et 50 euros. Monnaie d&#039;échange dans l&#039;Union européenne. Paiement en euros. Europe monnétaire.</em>
Le prix du lait monte encore en France en août alors qu’il baisse dans le nord de l’Europe

Dans l’Union européenne, les prix du lait d’août et septembre montraient les premiers signes de baisse en lien avec la…

tank à lait en élevage
Lait : l’obligation de l’apport total aux OP est-elle un frein ou un atout pour les producteurs ?

Les producteurs de lait adhérents d’une organisation de producteurs (OP) doivent lui apporter tout leur volume de lait. Cette…

<em class="placeholder">Romain Humblot avec vaches montbéliardes</em>
« J’élève moins de génisses et j’allonge les lactations », dans les Vosges

Au Gaec de la Perrière, dans les Vosges, Romain Humblot a défini une nouvelle stratégie de reproduction : moins de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière