Traiter le paramphistome seulement en cas d’infestation importante
Traiter les vaches laitières n’est pas aisé. Éviter les contaminations en les éloignant des zones à risque est toujours préférable.
Traiter les vaches laitières n’est pas aisé. Éviter les contaminations en les éloignant des zones à risque est toujours préférable.

Le cycle du paramphistome est assez similaire à celui de la grande douve, sauf qu’il se termine dans le rumen sur la paroi duquel se fixent les adultes. « La paramphistomose, maladie due à des adultes est une affection rare et dont les contours restent mal définis, indique Jean-Marie Nicol. Reste la maladie provoquée par les jeunes en migration. Rare aussi mais celle-là peut tuer de temps à autre. » Cette dernière se traduit par « une diarrhée verdâtre et abondante qui démarre trois à six semaines après une infestation massive, le plus souvent en fin d’automne ou parfois même après la rentrée en stabulation. » Sauf en cas de paramphistomose larvaire, la coproscopie est la méthode la plus sûre pour la mettre en évidence le paramphistome et évaluer la charge parasitaire. Il est préférable de tester les animaux les plus âgés parce que le paramphistome vit plusieurs années et s’accumule dans le rumen au fil des réinfestations.