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Dans le Grand-Ouest
Taupin et zabre préoccupent


Syngenta Agro en association avec Arvalis-Institut du végétal a mené une enquête, de l´automne dernier à l´été 2006, sur plus de 170 parcelles du Grand Ouest touchées par les attaques de taupins et de zabre. L´objectif a été d´identifier les facteurs de risques. Sur plus de la moitié des enquêtes, pour les deux ravageurs souterrains, les dégâts étaient supérieurs à 50 % de destruction et pouvaient aller jusqu´à la destruction totale de toute ou partie de la parcelle. Les zones les plus touchées se situent en Bretagne, Loire-Atlantique et Vendée.
Les larves de zabre se développent davantage avec le non-labour. ©D. R.

Mieux prévenir les dégâts
Pour le taupin, l´étude révèle un impact très fort du précédent cultural, notamment les prairies. Ce risque reste élevé dans les deux années qui suivent le retournement de prairies puis diminue progressivement. Les terres légères et à fort taux de matière organique représentent la majorité des cas où des attaques ont été signalées. Les semis profonds, à plus de 3 cm, favorisent les attaques. De même, les automnes et hivers doux sont également connus comme un facteur aggravant. Par ailleurs, le taupin s´attaque indifféremment à toutes les cultures.
Pour le zabre, seules les graminées font l´objet d´attaques, avec un tiers de dégâts signalés sur céréales et deux tiers sur prairies. L´étude met en avant le rôle clé des rotations courtes composées de céréales et graminées fourragères. La simplification du travail avec abandon de labour favorise également l´installation et le développement du parasite (68 % des cas concernent le non-labour). « Dans les zones sensibles, et en absence de mesures de rattrapage, la protection insecticide des semis et des mesures prophylactiques adaptées s´imposent », concluent les auteurs de l´étude.

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