Stress thermique, vers de nouvelles pistes nutritionnelles ?
Des résultats de recherches menées aux États-Unis sur ce thème ont été présentés lors d’un forum organisé par Vetagro. Ils confortent des pistes et ouvrent de nouvelles voies aux fabricants d’aliments.
Des résultats de recherches menées aux États-Unis sur ce thème ont été présentés lors d’un forum organisé par Vetagro. Ils confortent des pistes et ouvrent de nouvelles voies aux fabricants d’aliments.

Les conséquences négatives du stress thermique, (l’inconfort débute dès 24 à 25 °C), sur la santé et les performances des bovins sont bien documentées. L’amélioration des conditions de logement des animaux est un levier majeur pour en réduire les effets (dossier « Ouvrons les bâtiments » - Réussir lait n° 306). Des études nord-américaines portant sur ses conséquences sur l’intégrité du tube digestif, l’immunité… pourraient cependant contribuer à améliorer les solutions proposées dans le domaine de l’alimentation animale en France. La perte d’intégrité de la paroi intestinale des bovins est une des conséquences du stress thermique présentées lors du forum international organisé par Vetagro en Italie en mai dernier. En facilitant le passage de germes pathogènes, elle oriente le métabolisme de l’animal plus vers l’activation du système immunitaire que la production de lait ou de viande. « Cette activation a un coût énergétique significatif.