À l’EARL du Coudrier en Ille-et-Vilaine
« On s’en sort pas trop mal avec une petite structure »
Avec seulement 310 000 litres de lait et 56 hectares, Bernard et Annie Botte misent sur des coûts de production et investissements modérés, les poulets label et le lait non-OGM pour faire face aux crises.
Avec seulement 310 000 litres de lait et 56 hectares, Bernard et Annie Botte misent sur des coûts de production et investissements modérés, les poulets label et le lait non-OGM pour faire face aux crises.
Lille, Moldavie, Morbihan, Timisoara… à l’EARL du Coudrier, on voyage beaucoup grâce aux noms donnés aux vaches. « On cherche des noms de villes ou de pays dans le dictionnaire et on regarde sur une carte où cela se trouve », souligne en souriant Annie Botte. En s’installant d’abord seul avec seulement 170 000 litres de lait et 16 ha en 1983, son mari, Bernard Botte, s’était engagé dans une aventure risquée. Un périple de plus de trente ans très bien géré avec une étape victorieuse au challenge rentabilité organisé par Eilyps en 2016, dans la catégorie des élevages Prim’Holstein. Ce prix illustre la capacité du couple à garder le cap sur la performance technico-économique malgré de sérieuses contraintes en termes d’évolution de structure. « J’ai connu le début et la fin des quotas. Et comme notre laiterie (Triballat) n’accorde pas de litrages supplémentaires, notre référence a peu évolué », relate Bernard Botte.