Sélection : la contractualisation va se renforcer
L’évaluation génétique s’est toujours appuyée sur de gros volumes de données. Mais le nouveau règlement zootechnique européen va bouleverser la donne sur leurs modalités d’échanges et de valorisation.
L’évaluation génétique s’est toujours appuyée sur de gros volumes de données. Mais le nouveau règlement zootechnique européen va bouleverser la donne sur leurs modalités d’échanges et de valorisation.

Le prérequis pour calculer des index, c’est la collecte des données en élevage (production, pointage…). Cela reste vrai même avec l’avènement de la sélection génomique en 2009. Le nouveau règlement zootechnique européen, qui sera mis en place en novembre 2018, prévoit la création d’organismes de sélection. Ces derniers devront gérer, en interne ou avec des partenaires, le schéma de sélection, le contrôle de performance… Le règlement va conduire à plus de contractualisation. « Il va créer une véritable rupture parce que nous allons passer d’un système mutualisé et administré à un système plus libéral. Quelle touche de mutualisation va-t-on garder ? C’est la question, souligne Michel Pivard, président de FEIA (1). Jusqu’ici, les données étaient mutualisées et accessibles à tous. Demain, il y aura des apporteurs de données qui contractualiseront avec les autres opérateurs.