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Ruminflame contre les mammites et métrites

Pour ce projet, l’impact des pratiques d’élevage, notamment la fréquence de traite, va être étudié dans des unités expérimentales de l’Inra.
Pour ce projet, l’impact des pratiques d’élevage, notamment la fréquence de traite, va être étudié dans des unités expérimentales de l’Inra.
© F. Mechekour

Un projet pour faire émerger de nouvelles méthodes de lutte contre les maladies inflammatoires des ruminants laitiers a démarré en juin dernier. Baptisé Ruminflame et prévu sur trois ans, il comporte trois volets.
Le premier a pour objectif d’identifier les facteurs de risques à partir de données nationales et d’évaluer de nouvelles méthodes de diagnostic basées notamment sur l’analyse fine de la composition cellulaire du lait ; cette composition varie en effet au cours et en fonction des infections et peut servir de marqueur précoce d’une infection.


La vaccination devrait se développer


Le deuxième volet étudiera, dans des unités expérimentales de l’Inra, l’impact des pratiques d’élevage (fréquence de traite), de la nutrition et du fond génétique sur la réponse aux maladies inflammatoires. Il cherchera aussi à déterminer si la sélection génétique pour une résistance aux mammites modifie la sensibilité aux infections utérines.
Le dernier volet explorera les mécanismes anti-inflammatoires en jeu pour élaborer des approches préventives ou thérapeuthiques innovantes (modifications épigénétiques, nouvelles approches vaccinales, utilisation de probiotiques en relation avec le fond génétique).
Ruminflame fédère onze équipes Inra dans une approche pluridisciplinaire. Outre le comité de pilotage, un comité stratégique réunissant les organismes professionnels (Institut de l’élevage, Cniel, SNGTV, Unceia…) a été constitué pour permettre une diffusion rapide des résultats.

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