Aller au contenu principal

Reproscope pour améliorer ses performances de repro

Lancé en 2014, le programme national Reproscope arrive à terme et proposera prochainement différents outils.
Le premier est un observatoire national des performances de reproduction des troupeaux bovins laitiers et allaitants construits avec les données de plus de 7 millions d’animaux et 190 000 troupeaux issues des bases nationales (BDIN et SNIG). Cet observatoire en ligne comprendra une vingtaine de critères de reproduction (sur les vaches et génisses % de réussite, IVV…) en fonction de différents paramètres (région, race, niveau de production, saison de vêlage, taille du troupeau…).
Le second outil est un référentiel des objectifs de repro par système d’élevage pour les races Prim’Holstein, Montbéliarde et Normande. Ce référentiel s’appuie sur les typologies existantes. « La variabilité intersystème est très importante : + ou – 63 jours d’IVV moyen, souligne Fabrice Bidan de l’Institut de l’élevage (1). Mais à l’intérieur d’un même système, l’écart d’IVV varie de 23 à 114 jours selon les systèmes. »

Estimer le gain économique d’une amélioration des performances

Reproscope permettra par ailleurs à un éleveur de se positionner par rapport à des élevages similaires, et ainsi d’estimer ses marges de progrès techniques et économiques. Pour cela, il devra saisir le profil de son troupeau, sa conduite de reproduction, ses performances et le système d’élevage. « Il pourra mesurer le gain économique à attendre d’une amélioration des performances. Si l’on prend l’exemple d’un élevage du Grand Ouest avec 60 Prim’Holstein en vélages étalés et 9 550 litres/ha, le gain potentiel sur la marge brute en passant d’un IVV de 425 jours à 415 jours est de 27 €/vache/an, détaille Fabrice Bidan. Mais en fonction des caractéristiques du troupeau et de la conjoncture, le gain à attendre d’une réduction de 10 jours de l’IVV varie 3 à 55 €/vache/an. Ce gain est à mettre en parallèle avec le coût des leviers plus ou moins faciles à mettre en place. »

(1) Lors de la journée Grand angle lait le 4 avril dernier.

Les plus lus

<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

<em class="placeholder">pièces de monnaie et billets</em>
Prix du lait 2025 : Sodiaal annonce un objectif de 470 €/1000 l en conventionnel et de 520 euros en bio, après un bon résultat 2024

Après de bons résultats pour l’année 2024 et un prix du lait payé à 492 euros les 1000 litres toutes primes et ristournes…

<em class="placeholder">courbe de l&#039;évolution du prix 12 mois glissants du lait bio en France, en Allemagne et en Autriche</em>
Prix du lait bio : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France ? 

Les transformateurs laitiers payent mieux les éleveurs bio en Allemagne qu'en France. En magasin, le prix d'un litre de lait…

Hugo Barraillé et Florian Gibaud, deux éleveurs assis devant des bottes de paille
Installation : « J’ai trouvé mon associé grâce à la page Facebook des producteurs de lait »

Florian Gibaud du Gaec à l’étable du Mézenc en Haute-Loire a recherché avec méthode un associé pour remplacer son père. Il…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière