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Repérez-vous les vaches à cellules avec Génocellules ?

Proposé par Seenergi et des distributeurs, le service GénoCellules permet de dénombrer les comptages cellulaires de chaque vache traite grâce au génotypage d’un échantillon de lait de tank.

 © F. Mechekour/archives
© F. Mechekour/archives
 

Guillaume Palin, en Gaec dans la Meuse

 

 
 © DR

 

Oui J’utilise ce service depuis décembre 2018. Il permet d’être plus réactif dans le suivi des comptages cellulaires. Je me suis engagé sur 12 analyses par an avec la possibilité de les faire quand je veux. J’ai conservé un contrôle de performance classique (lait, taux et cellules) tous les deux mois. Je peux faire des analyses intermédiaires en Génocellules en cas de problèmes pour repérer les vaches qui en sont la cause. C’est pratique et simple à faire. J’ai dû génotyper mes 52 vaches et 15 génisses. C’est un investissement intéressant à condition de valoriser aussi les index génomiques des femelles génotypées. Je dois pour cela conserver une partie du troupeau en race pure. Je suis en conversion bio. Mon objectif est d’améliorer la rusticité des vaches. Grâce au génotypage, les plans d’accouplements sont plus précis. Je pourrai conserver les meilleures Holstein en race pure et croiser les autres avec du Simmental. Ces nouveaux services sont intéressants à condition que des techniciens nous aident à les valoriser.

Laurent Lelièvre, en Gaec en Mayenne

 

 
 © DR

 

Non Ce service convient aux éleveurs tangents en comptages cellulaires ou qui souhaitent des analyses plus fréquentes. Ce n’est pas notre cas. Depuis mon installation il y a 10 ans, nous n’avons eu que deux pénalités liées aux cellules. Nos comptages ne dépassent pas le seuil de 250 0000 cellules/ml de lait. Cela ne se fait pas sans efforts. Nous sommes en revanche très attachés au contrôle de performance mensuel (lait, taux et cellules). Et, nous avons commencé à génotyper les génisses du troupeau (95 Prim’Holstein à 9000 kg) l’hiver dernier. Notre but est d’optimiser les accouplements et de mieux trier les génisses grâce à leurs index génomiques. Notre taux de renouvellement est trop élevé. Il est proche de 50 % depuis quatre à cinq ans, en raison d’un nombre important de naissances de femelles. Grâce au génotypage, nous pouvons sélectionner celles qui resteront dans l’élevage. Les autres seront, si possible, vendues à l’export.

Yannick Allard, en Gaec en Loire-Atlantique

 

 
 © F. Mechekour

 

Oui Nous avons commencé cette année pour nous simplifier le travail tout en assurant la qualité de notre lait (référence de 795 000 l de lait bio). Lorsque nous faisions des contrôles classiques toutes les six semaines, il fallait être trois à la traite. C’était une grosse contrainte. Avec Génocellules, il suffit de prendre un échantillon de lait de tank et de l’envoyer au laboratoire par courrier. Nous avons pris la formule avec 12 analyses de tank par an. Nous avons les résultats quatre jours après. Nous avons génotypé l’ensemble du troupeau (120 vaches et les génisses de renouvellement). Cette étape est nécessaire pour repérer les vaches à cellules dans l’échantillon de lait de tank. Pour la première année, le génotypage de 110 vaches couplé aux 12 analyses nous a coûté 3652 euros. Désormais, nous ne génotypons que les génisses gardées pour le renouvellement (25 à 30 par an). Nos vaches étant issues de croisement, nous ne pouvons pas valoriser le levier génétique du génotypage.

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