Aller au contenu principal

Quatre tests de la vie biologique des sols

Réaliser les quatre tests prend entre 2,5 et 3 heures par parcelle.
© Chambre d'agriculture de l'Eure

La "valise sol "de la chambre d’agriculture de l’Eure permet, à un coût moindre que les tests actuels, d’évaluer la vie des sols. Elle comprend quatre tests :

1- La mesure de la respiration du sol, plus précisément les quantités de CO2 émises par la vie biologique du sol (bactérie, champignons…).

2- La vitesse d’infiltration de l’eau.

3- La densité apparente.

4- Le test du ver de terre ou test moutarde pour comptabiliser ces marqueurs de la vie biologique du sol.

En 2017, un stagiaire a suivi une trentaine de parcelles dans l’Eure. "Les agriculteurs peuvent se servir en autonomie de la valise car les protocles sont simples et écrits, mais ils préfèrent que ce soit fait par une personne extérieure. Cela prend environ 2 heures sans le test de ver de terre, " précise Yann Pivain, de la chambre d’agriculture de l’Eure.

Créer un observatoire participatif

"La valise permet d’avoir une première approche des propriétés physiques et biologiques des sols, grâce à des tests moins longs et coûteux que les méthodes scientifiques (15 €/parcelle, contre 250 € pour les tests complexes). Les résultats sont aussi moins précis. Mais le projet est de constituer une base de données, explique -t-il. Plus le volume d’informations sera important, plus les valeurs prendront un sens. D’où l’idée de créer un observatoire participatif, comme l’Observatoire agricole de la biodiversité. Les agriculteurs et leurs conseillers pourront faire remonter les résultats sur une plateforme web qui reste à créer. Et le travail de l’observatoire sera de traiter les données pour qu’elles soients valorisables, pour du conseil par exemple. Aujourd’hui, nous commençons tout juste à alimenter un référentiel. Nous rentrons les données par type de sol, mais aussi par conduite agronomique : usage des effluents d’élevage, des résidus de cultures, de couverts, travail ou non du sol… Ainsi, nous pourrons mesurer des effets de pratiques agronomiques."

Les plus lus

<em class="placeholder">équipe earl Lemoine</em>
« Nous maîtrisons nos outils pour produire 2,8 millions de litres de lait et sécuriser nos revenus », dans la Meuse 

À l’EARL Lemoine, dans la Meuse, les associés veulent avoir la main au maximum sur les composantes de leur revenu :…

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">Christine et Pascal Garnier,éleveurs laitiers</em>
Eleveur lâché par Lactalis : « Finalement, c’est un mal pour un bien », en Meurthe-et-Moselle

Fin 2024, Lactalis a décidé de dénoncer le contrat de 290 éleveurs laitiers. Une annonce brutale pour Christine et Pascal…

<em class="placeholder">vaches laitières dans leurs logettes paillées</em>
Prévention des boiteries : 4 points clés pour bien loger vos vaches

Même si les boiteries sont en général multifactorielles, le bâtiment est déterminant dans leur apparition ou leur aggravation…

<em class="placeholder">vaches au cornadis au Danemark devant une ration </em>
Emissions de méthane : l'additif Bovaer accusé de causer de graves troubles chez les vaches par des éleveurs danois

Au Danemark, l'additif Bovaer qui vise à à réduire les émissions de méthane entérique est sous le feu des critiques. Une…

<em class="placeholder">vache de race abondance à la traite </em>
DNC : Dans les Savoie, les éleveurs vont rapidement repartir en lait grâce à la solidarité

A partir du 22 octobre, des vaches ont commencé à arriver pour repeupler les élevages qui ont subi des euthanasies d'animaux…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière