Produire du lait avec peu d’intrants en montagne
Les chercheurs de l’Inra sont arrivés au terme d’une étude sur des systèmes laitiers bas intrants en Auvergne. Des systèmes capables de produire du lait au pâturage mais pas faciles à gérer.
Les chercheurs de l’Inra sont arrivés au terme d’une étude sur des systèmes laitiers bas intrants en Auvergne. Des systèmes capables de produire du lait au pâturage mais pas faciles à gérer.



Produire un lait de qualité dans des systèmes herbagers bas intrants, c’est possible », a affirmé Dominique Pomiès, lors d’une journée sur l’herbe de montagne, qui s’est déroulée cet automne sur le site I’Inra de Laqueuille dans le Puy-de-Dôme. Mais, ajoute-t-il aussitôt : « c’est difficile ». Le chercheur de l’Inra tire ces conclusions d’une étude qu’il conduit depuis 2011 sur des systèmes laitiers de montagne peu consommateurs d’intrants (engrais minéraux, concentré…). L’idée était d’identifier les « verrous techniques » et d’évaluer la durabilité de tels systèmes. L’étude a été menée grandeur nature sur le site Inra de Marcenat dans le Cantal, situé à 1 100 mètres d’altitude, avec deux minifermes de 24 vaches (moitié Prim’Holstein, moitié Montbéliarde) répondant aux cahiers des charges des AOP d’Auvergne.