Aller au contenu principal

"Possibilité d’amortissement accéléré pour les bâtiments d’élevage"

" Tout agriculteur qui construit ou achète entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017 un bâtiment d’élevage, un matériel et/ou une installation pour le stockage des effluents pourra bénéficier d’un amortissement accéléré. Cette mesure vise notamment à accompagner les éleveurs des zones vulnérables engagés dans des projets de gestion des effluents d'élevage, liés en particulier à l'accroissement de leurs capacités de stockage. En pratique, le dispositif permet de déduire 40 % du prix de revient des immobilisations concernées sur cinq ans. Au terme de cette période, le plan d'amortissement se poursuit selon les règles de droit commun, avec un amortissement linéaire de la valeur résiduelle du bien sur la durée d'usage restant à courir.

L’amortissement accéléré peut être décalé de trois exercices

Les dépenses de rénovation des bâtiments d'élevage réalisées sur la même période et inscrites à l'actif immobilisé du bilan peuvent également bénéficier du dispositif. Par contre, l'éligibilité de ces travaux de rénovation ne rend pas éligible à l’amortissement accéléré l'immeuble dans son ensemble.

Le bénéfice de l'amortissement exceptionnel est subordonné au respect du plafond des aides de minimis, 15 000 euros par exploitation — ou par associé dans le cas des Gaec totaux — sur trois exercices fiscaux. Dans le cas où le plafond est atteint, les agriculteurs peuvent différer l'application de l'amortissement exceptionnel jusqu'au troisième exercice suivant celui au cours duquel la construction, l'acquisition ou la fabrication des biens éligibles est intervenue. L’amortissement exceptionnel d’un bâtiment d’élevage acquis en 2016 pourra ainsi être décalé jusqu'en 2019. Dans ce cas, l’exploitant comptabilisera sur les exercices 2016 à 2018 un amortissement linéaire puis l'amortissement exceptionnel sur les exercices 2019 à 2023 inclus et de nouveau un amortissement linéaire pour la durée d'amortissement restant à courir. »

Pour des investissements réalisés en 2016 et 2017

Les plus lus

Eleveur veau moins de quinze jours niche individuelle
Veaux laitiers : « Je ne connais ni les diarrhées ni les problèmes pulmonaires »

À la SCEA des vertes prairies, en Seine-Maritime, Nicolas Banville concentre ses efforts sur la préparation au vêlage et la…

Pièce de monnaie
Prix du lait : Sodiaal payera 485 €/1 000 l pour 2023 en conventionnel

En conférence de presse le 4 avril, Damien Lacombe, président de Sodiaal, a annoncé 14,4€/1000 litres de ristournes pour les…

Deux stalles de robot de traite GEA
Robot ou salle de traite, les indicateurs à calculer pour bien choisir

Les tensions sur la main-d’œuvre poussent de nombreux éleveurs à sauter le pas des robots de traite. Pourtant le retour sur…

veaux en igloo individuel
Les bons gestes pour des veaux laitiers en pleine forme dès la naissance

Il n’y a pas une seule et unique recette pour élever un veau. Ce qui est sûr, c’est que les premiers jours sont déterminants…

Éleveuse veaux pouponnière
« J’utilise zéro antibiotique pour élever mes veaux laitiers »

Dans les Côtes-d’Armor, le Gaec Restquelen enregistre 3,3 % de mortalité périnatale sur les quatorze derniers mois. Les…

Yohann Barbe, président de la FNPL élu le 8 avril 2024
Yohann Barbe, nouveau président de la FNPL : « Nous ne devons plus perdre ni litre de lait, ni actif pour le produire »

Yohann Barbe, éleveur dans les Vosges, a été élu président de la FNPL le 9 avril. Il livre sa feuille de route à Réussir Lait…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière