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Plus de 60 % d’IA avec des jeunes taureaux génomiques en 2013

Les inséminations avec des taureaux sans filles contrôlées sont devenues majoritaires.
Les inséminations avec des taureaux sans filles contrôlées sont devenues majoritaires.
© J. Chabanne

Que de chemin parcouru depuis 2009, première année d’utilisation des jeunes taureaux génomiques (sans filles dans leurs index) dans les élevages. Activité marginale à l’époque, la proportion d’IA réalisées avec ce type de taureaux a atteint 63 % en Prim’Holstein et Normande, et 58 % en Montbéliarde en 2013, selon Pascale Le Mézec, du département génétique de l’Institut de l’élevage. Autrement dit, les inséminations avec des taureaux sans filles contrôlées sont devenues majoritaires.


Une progression au détriment des IA avec taureaux de service


Cette progression « spectaculaire et édifiante » s’est faite au détriment des IA
avec taureaux de service, « l’élite des taureaux qui avaient passé les épreuves du contrôle
de descendance », rappelle Pascale Le Mézec. Leur utilisation ne représente plus que 3 % des IAP en Prim’Holstein, 7 % en Normande et 18 % en Montbéliarde. Le reste des inséminations est, pour l’essentiel, réalisé avec des taureaux issus de la sélection génomique et confirmés sur descendance : 18 % en Prim’Holstein, 22 % en Montbéliarde et 29 % en Normande. Les inséminations avec des semences importées ont pesé pour 15 % de l’activité en Prim’Holstein en 2013.

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