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Fumure starter sur maïs
Les microgranulés cherchent leur marché

Les engrais starter en microgranulés ont des atouts. Mais la différence de prix et d´efficacité avec les starter classiques risque d´être un frein.


Bien connue, la fumure starter consiste à localiser au moment du semis une petite quantité d´engrais, à cinq ou six centimètres de la ligne de semis. L´objectif est de satisfaire les premiers besoins de la plante en phosphore et en azote.
De nouveaux produits sous forme de microgranulés ont fait leur apparition sur le marché. Localisés sous la ligne de semis, ils présentent une composition très proche de celle des engrais starter classiques, mais s´utilisent à plus petite dose : 20 kg/ha au lieu de 130 kg/ha.
©D. R.

L´apport en phosphore se limite ainsi à 10 kg/ha. « C´est un avantage indéniable dans les zones excédentaires en phosphore, où la fumure starter pourrait un jour être interdite », souligne Philippe Desvignes, d´Arvalis, en rappellant que cette pratique favorise aussi une meilleure répartition de l´engrais sur la ligne de semis. « Au niveau de l´azote, cette solution permet également de réduire les risques d´intoxication », poursuit le spécialiste. Mais pour utiliser cette technique, encore faut-il que le semoir soit équipé d´un microgranulateur et que ce dernier ne soit pas utilisé pour un traitement insecticide. « Côté résultats, d´après les différents essais menés, l´efficacité des microgranulés sur le démarrage de la culture apparaît intermédiaire entre celle d´un semis réalisé sans apport d´engrais et celle obtenue avec un starter classique. » Reste à savoir si les éleveurs seront prêts à accepter cet écart. D´autant que les microgranulés coûtent en moyenne 15 ?/ha plus cher qu´un starter classique.

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