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Les Hollandais cultivent une autre vision des prairies

La fonction productive des prairies apparaît nettement plus importante pour les éleveurs hollandais que français.
La fonction productive des prairies apparaît nettement plus importante pour les éleveurs hollandais que français.
© Projet Vaches et Opportunités

Présentés lors des journées AFPF (Association française pour la production fourragère), les résultats du programme européen Multisward fournissent un aperçu de l’appréciation des différentes fonctions des prairies en Europe. Pendant quatre ans, un questionnaire en huit langues sur les fonctions des prairies a été mis en ligne. Près de 2000 réponses, principalement issues de France, Belgique, Irlande, Italie, Pays-Bas et Pologne ont été obtenues.
Les acteurs interrogés sont pour une majorité des chercheurs, des conseillers, des agriculteurs
et des étudiants.


Les Hollandais abordent les prairies d’abord sous le prisme économique


Ce qui est intéressant dans cette enquête, ce sont les différences de perception du rôle des prairies selon les pays. En particulier entre la France et les Pays-Bas(1). « La fonction productive des prairies apparaît nettement plus importante aux yeux des producteurs hollandais », souligne Agnès van den Pol, rapporteuse du projet. La prairie évoque avant tout pour eux « un fourrage de haute valeur alimentaire », associé à « la production de lait de vache » et contribuant à « une alimentation animale économe ».

Trois items auxquels les éleveurs français sont loin d’accorder la même importance. « Les éleveurs hollandais sont très pragmatiques, analyse Jean-Louis Peyraud, de l’Inra de Rennes. Ils abordent la prairie d’abord sous le prisme économique. C’est leur principale porte d’entrée. Pourtant, on ne peut pas considérer leurs systèmes comme extensifs ! » En France, la perception qu’ont les producteurs des prairies se montre plus large, avec une approche davantage multifonctionnelle. La notion de biodiversité et de beauté des paysages associée aux prairies se montre notamment plus présente qu’aux Pays-Bas.


L’analyse porte sur 356 enquêtes émanant de France et 206 des Pays-Bas.

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