Aller au contenu principal

À partir du 1er janvier 2009
L’équarrissage « ruminants » financé par une CVO

Le nouveau dispositif d’équarrissage est décidé. L’accord interprofessionnel a été signé mi-décembre par les treize organisations membres d’Interbev; il était encore au 20 décembre à la signature auprès des interprofessions laitière et caprine. Cet accord entérine la création d’une association « ATM éleveurs de ruminants » (Animaux trouvés morts) chargée de gérer l’équarrissage, à l’image de celle qui existe dans les filières porc et volaille.

CRÉATION D’UNE ASSOCIATION ATM

La participation financière des éleveurs de ruminants au financement de l’équarrissage se fera par l’intermédiaire d’une Cotisation volontaire obligatoire, à partir du 1er janvier 2009. Elle sera calculée en fonction du cheptel présent sur l’élevage. Son montant est fixé à 1,15 euro par UBE (Unité bétail équarrissage) ; une vache (laitière ou allaitante) vaut une UBE et les autres bovins de plus de 30 jours 0,25 UBE(1).

Ce sont les EDE qui assureront le prélèvement de la CVO une fois par an, en même temps que l’identification (ils calculeront pour chaque éleveur le nombre moyen d’UBE en 2008). L’objectif est de collecter 12 millions d’euros par an auprès des éleveurs de ruminants. Rappelons qu’à partir du 18 juillet prochain, le service public d’équarrissage n’existera plus. Ce sera donc l’« ATM éleveurs de ruminants » qui gérera les contrats avec les équarrisseurs et non plus les services publics. L’application de l’accord sera rendu obligatoire lorsque le ministère de l’Agriculture aura pris un arrêté d’extension. ■ A. C.

(1) 0,28 UBE pour les reproducteurs ovins et caprins de plus de 6 mois et 0,03 UBE pour les agneaux et chevreaux engraissés en ateliers spécialisés.

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">franck et émilie hivert devant leur robot alimentation en bio en mayenne</em>
Robot d’alimentation : « Nous consacrons six heures par semaine à nourrir 140 UGB en bio en Mayenne »

En Mayenne, les associés du Gaec Hivert ont opté pour un robot d’alimentation pour nourrir les vaches, les taries et les…

<em class="placeholder">Distribution de concentrés à des vaches laitières</em>
Produire plus de lait par vache, est-ce vraiment rentable ?
Le contexte de prix du lait favorable incite les éleveurs à produire plus de lait par vache. Si le lait coûte plus cher à…
<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière