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L'éclaircie devrait persister sur les marchés

Le stock de poudre de lait écrémé européen continue de s'écouler doucement. Mi-mai, la Commission annonçait la vente de près de 42 000 tonnes de poudre du stock d'intervention, après la vente de 24 000 tonnes mi-avril dernier. A un prix minimum de 1 155 €/t, soit 100 euros de mieux que l'adjudication d'avril dernier. "C'est une très bonne nouvelle. Les volumes déstockés augmentent et leur prix minimum également. C'est le reflet de la hausse de la cotation de la poudre de lait écrémé fraîche", pointe Gérard Calbrix, économiste pour Atla. Les poudres néozélandaises ne reviendront en force sur le marché mondial qu'à partir de novembre. Cela laisse le temps à l'UE et aux USA d'écouler une partie de leur stock de poudre.

La demande mondiale est très forte. "La hausse du prix du pétrole dope la demande des pays pétroliers gros consommateurs de poudre de lait".

La collecte européenne croît timidement

Et la collecte européenne est moins forte qu'attendue. "La collecte du mois de mars est à peine plus élevée (+0,5%) que celle de mars 2017, déjà basse. Le Royaume-Uni et l'Irlande ont clairement souffert d'une fin d'hiver froide et humide", indique l'Institut de l'élevage. 

Cette croissance très ralentie pourrait perdurer. "Aux Pays-Bas, la forte baisse du cheptel laitier (-129 000 vaches sur un an, soit 7% des effectifs), pour se mettre en conformité avec la règlementation phosphore, a entraîné un fléchissement de la production laitière (-1% en février, -2,6% en mars)", rappelle l'Idele. En Allemagne, la collecte a repris par rapport à 2017 (+3%), mais l'ambiance a évolué avec notamment la faillite du négociant BMG. En Pologne, Italie, Espagne, Belgique, qui étaient particulièrement dynamiques au 1er trimestre 2018 (+3 à +6%), la collecte croît à un rythme bien moindre. 

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