Aller au contenu principal

AOC cantal
Le projet de cahier des charges soumis au CNPL

Comme l´avait demandé la commission d´enquête, la place de l´herbe dans l´alimentation des vaches a été nettement renforcée.


La révision du cahier des charges de l´AOC cantal semble bien engagée. La commission d´enquête du Comité national des produits laitiers (CNPL) a rendu ses conclusions sur la dernière proposition soumise par les professionnels. Si quelques points restent à préciser, elle semble satisfaite du nouveau projet. Un nouveau décret est espéré dans les mois qui viennent. La ration de base, qui devra représenter au moins 70 % de la matière sèche ingérée, sera constituée exclusivement de fourrages issus de la zone. Deux ans après parution du décret, la ration quotidienne comprendra au minimum 70 % d´herbe (pâturée ou conservée). Pendant une durée minimale de 120 jours, le pâturage couvrira au moins 60 % de la ration de base. Et l´hiver, les vaches devront disposer quotidiennement de foin. Le projet limite également le chargement (au moins un hectare par vache) avec un délai de dix ans pour se mettre en conformité. Les éleveurs disposeront également de dix ans pour éliminer tout animal né ou élevé hors zone. La suppression de l´ensilage, un moment évoquée, n´est plus à l´ordre du jour.
La fabrication du cantal devra s´appuyer sur des données contrôlables. ©D. R.

La commission avait demandé également des clarifications sur la fabrication qui s´appuiera désormais sur des données objectives et contrôlables. La technologie dite « courte » (quatre heures entre l´emprésurage et le broyage au lieu de dix heures pour la technologie traditionnelle) sera supprimée. Un délai de dix ans est demandé pour donner le temps aux transformateurs de réaliser les investissements nécessaires. L´offre produit, jugée trop pléthorique, va être simplifiée et les durées d´affinage allongées. Les fromages seront identifiés avec des couleurs différentes selon qu´ils auront été fabriqués au lait cru ou au lait thermisé.

Les plus lus

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">Christine et Pascal Garnier,éleveurs laitiers</em>
Eleveur lâché par Lactalis : « Finalement, c’est un mal pour un bien », en Meurthe-et-Moselle

Fin 2024, Lactalis a décidé de dénoncer le contrat de 290 éleveurs laitiers. Une annonce brutale pour Christine et Pascal…

<em class="placeholder">éleveur Célestin Jaunel devant son robot de traite</em>
Qualité du lait : « Mon souci de germes provenait de la pompe doseuse de produits lessiviels »
À la SCEA de Beaudival dans le Nord, un problème de germes est intervenu quelques mois après la mise en route du robot de traite…
<em class="placeholder">Camion de collecte en train de dépoter, livrer, du lait de vache sur un site de Lactalis</em>
Prix du lait 2026 : « Nous ne tolérons aucune baisse »

Les éleveurs laitiers déplorent un prix du lait qui a commencé à baisser en cette fin d'année 2025, alors qu'ils sont moins…

« Une carence en minéral a entraîné des boiteries sur nos laitières », dans les Côtes-d'Armor

Au Gaec de Kerilys dans les Côtes-d’Armor, le manque de minéral pendant la période de pâturage a créé un gros souci de…

<em class="placeholder">Argent de la zone Euro. Pièces et billets de 10 20 et 50 euros. Monnaie d&#039;échange dans l&#039;Union européenne. Paiement en euros. Europe monnétaire.</em>
Prix du lait 2026 : Lactalis et l'Unell trouvent un accord pour sécuriser une partie du prix

Le groupe Lactalis et l'association d'organisations de producteurs Unell ont trouvé un accord pour un prix du lait à 440 euros…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière