Le prix du lait ne dépend pas que des négociations commerciales sur les marques
Il y a aussi les négociations sur les MDD qui ont lieu toute l'année, les ventes à l'industrie agro-alimentaire (BtoB), à la restauration hors foyer (RHF) et à l'export.
Il y a aussi les négociations sur les MDD qui ont lieu toute l'année, les ventes à l'industrie agro-alimentaire (BtoB), à la restauration hors foyer (RHF) et à l'export.
Les négociations commerciales qui s'achèvent le 28 février fixent pour l'année les prix des marques des industriels vendues en grande distribution. "Cela représente un peu plus de 15% des fromages et un peu moins de 15% des beurres fabriqués en France", évalue à la louche Stefan Nether, d'ODA groupe.
Les négociations risquent d'être très dures sur les MDD
Le reste sont des produits destinés à l'industrie agroalimentaire, à l'export et à la restauration hors foyer, dont les prix sont plutôt en baisse selon une laiterie.
Il y a aussi des produits de grande consommation vendus sous marque distributeurs (MDD), dont les négociations ont lieu toute l'année. "Si les distributeurs jouent le jeu des EGA pour les marques des industriels, ils se rattraperont peut-être sur les MDD. Les négociations risquent d'être très dures sur les MDD". Cette possibilité est aussi évoquée par Gérard Calbrix, économiste à Atla : "Leclerc a dit qu'il proproserait des MDD moins chères en 2019 qu'en 2018." Michel Edouard Leclerc a effectivement fait cette annonce. Mais dans le même temps, il assure qu'il sera "le bon élève des EGA" et que "les producteurs auront une revalorisation de leurs prix". Comment tout cela est-il conciliable ?
L'effet des EGA ne pourra vraiment se mesurer que dans plusieurs mois.